Essai détaillé / Peugeot E-3008 73 kWh 210: Ligne sous haute tension

Commençons par le squelette. Ce 3008 étrenne la nouvelle plateforme intermédiaire de Stellantis, la STLA Medium, qui servira aussi de base à d’autres modèles du groupe (dont le nouveau Peugeot 5008 à 7 places). Cette base technique a été étudiée dès le départ pour l’électrification et donc l’intégration de gros accus, boulonnés dans un caisson placé sous les sièges avant et arrière. Pour le lancement, on n’a droit en électrique qu’à une version 210 ch à batterie de 73 kWh nets (525 km d’autonomie annoncée). Suivront l’an prochain une variante 73 kWh bimoteur de 320 ch (autonomie annoncée de 525 km) et une monomoteur de 230 ch à plus forte autonomie, dont la très grosse batterie (98 kWh nets, 700 km d’autonomie annoncée) sera produite en France par le consortium ACC (regroupant TotalEnergies-Saft, Stellantis et Mercedes). Pour des raisons logistiques, la batterie de 73 kWh est fournie pour le lancement par le groupe chinois BYD, mais sera également produite par ACC dès la fin de cette année.
Les batteries lithium-ion de 400 V sont de type NMC (Nickel, Manganèse et Cobalt). À côté du chargeur AC de 11 kW, Peugeot en propose un de 22 kW en option. En courant continu (DC), la pile accepte 160 kW et se charge de 20 à 80% en 30 minutes en conditions idéales. Cette batterie peut aussi alimenter un appareil externe (fonction «Vehicle to Load»), avec une puissance de charge maxi de 3000 W. En revanche, pour notre marché au climat tempéré, Peugeot a décidé de facturer la pompe à chaleur en option (800 €). 
En bonne voiture moderne, cette Peugeot embarque bien sûr toutes les aides à la conduite dernier cri, comme un système de pilotage semi-automatique avec suivi du marquage routier et maintien automatique de distance avec le véhicule qui précède. En pratique, ce système manque cependant de douceur dans ses réactions: le freinage à l’approche d’un véhicule et la réaccélération sont un peu brusques.