Ce qui change
Après les « essence », la valse des mécaniques se poursuit pour le Renault Scénic, mais du côté des Diesel cette fois. Avec une modification de taille : celui qui semblait inusable, le 1.5 dCi, cède sa place à un tout nouveau 1.7 dCi proposé ici dans une variante dégonflée à 120 ch. Il en existe une autre, forte de 150 ch et qui remplace, elle, le 1.6 dCi de 130 ch. Concrètement, ce nouveau venu entend se montrer plus propre en matière de polluants, mais aussi plus agréable du fait de valeurs de couple et de puissance en progrès.
Quoi de neuf en pratique
Concrètement, les avantages du 1.7 dCi sont nombreux : outre les 5 ch supplémentaires, le couple progresse de 40 Nm à 300 Nm (au lieu de 260) et ce pic maxi (de couple) est disponible de surcroît 250 tr/min plus bas.
En route, la valeur supérieure de couple est bienvenue. Car le 1.7 dCi se montre à la fois moins creux et plus vigoureux à bas régimes que celui qui l’a précédé. Du coup, il ne faut plus recourir à la boîte de vitesse pour relancer la machine, spécialement en ville. Le confort de conduite en sort grandi tout comme l’agrément. Notons d’ailleurs que la boîte est parfaitement étagée, permettant au moteur de s’exprimer pleinement. En revanche, on épingle simplement que le 1.7 se montre un peu plus bruyant que le 1.5 dCi, en particulier sur autoroute ou en charge.
Côté conso, le Scénic n’est évidemment pas un poids plume (plus de 1,5 tonne). Notre essai s’est soldé par une demande de 6,8 l/100 km obtenus sur un parcours composé d’une majorité de tronçons autoroutiers – le meilleur terrain de jeu des Diesel. Un joli résultat, mais finalement pas si éloigné des 8 l/100 km relevés au volant d’un Grand Scénic 1.3 TCe 160 il y a quelques mois.
Notre verdict
Avec son nouveau 1.7 dCi de 120 ch, le Scénic revient plus fort. Il propose en effet un meilleur niveau de performances et d’agrément pour sa motorisation Diesel de base. En particulier à bas régimes où la différence avec l’ancien 1.5 dCi est criante. De quoi craquer ? Tout dépendra de l’usage. Car ce nouveau dCi est facturé 4200 € de plus que le 1.3 TCe de 115 ch. Il faut donc se poser la question de la rentabilité, surtout avec un litre de Diesel qui atteint aujourd’hui à la pompe des sommets et qui dépasse de loin celui de l’essence. Pour la majorité des utilisateurs lambda, la version 1.3 TCe 115 représentera dans doute un meilleur choix pour ces raisons financières. Ou alors, il faudrait parcourir près de 40.000 km par an. Ce qui n’est pas forcément fréquent.
- Souplesse mécanique
- Réponse à bas régime
- Confort global de marche
- Isolation acoustique (mécanique)
- Articulations des menus du R-Link
- Surcroît de prix par rapport à l’essence
Dans cet article : Renault, Renault Scénic
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