Premier essai / Hyundai Equus

La Hyundai Equus est une automobile presque intégralement dédiée au confort de ses passagers. Principalement à l'arrière, où la banquette traditionnelle cède sa place à deux sièges «business» séparés par un accoudoir multifonction. Avec ses 5,16 m de long dans sa version courte, 2 tonnes à vide et un 4.6 V8 de 366 ch qui envoie 440 Nm dans le train arrière par l'intermédiaire d'une boîte automatique à 6 rapports, l'Equus est une berline pour le moins statutaire. Toutes les vitres (même le pare-brise) sont solidement teintées tandis qu'une armada de pare-soleils, tous commandés électriquement, se charge de filtrer l'une ou l'autre lumière trop pénétrante. Tous les sièges sont bien évidemment tendus de cuir, s'ajustent exclusivement de manière électrique et peuvent être soit chauffés, soit ventilés. À l'arrière, les passagers disposent encore d'une fonction massante, d'un système multimédia avec écran central intégré ainsi que... d'une paire de pantoufles en cuir badgée Equus.

L'Equus embarque aujourd'hui la plupart des technologies qui seront installées demain dans les Hyundai plus «démocratiques ». Parmi elles, on relèvera la suspension pneumatique pilotée (d'origine Sachs) capable de contrer en temps réel les mouvements de caisse les plus indésirables (roulis, cabrage, plongée), l'avertisseur de changement de bande ou encore le régulateur de vitesse avec détecteur d'obstacle couplé à un système de sécurité active.

Quelques kilomètres parcourus à bord de ce vaisseau amiral nous ont permis de nous rendre compte de tout le soin apporté par le constructeur au confort et à la finition. On n'est certes pas encore au niveau de raffinement des références allemandes, mais au vu de la vitesse à laquelle ces Coréens progressent, certains pourraient être plus rapidement surpris qu'ils ne le pensent.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1447 du 10 juin 2009.