Premier essai / Mazda 3

La nouvelle Mazda3 reprend globalement la plate-forme de sa devancière. Néanmoins, Mazda avance avoir particulièrement retravaillé la rigidité structurelle, chose prioritaire quand on prétend, comme ici, privilégier l'agilité et la précision de conduite. Et, toutes choses étant égales par ailleurs, le gain de poids atteint environ 15 kg. Point faible traditionnel des japonaises, les bruits de roulement semblent ici eux aussi contenus. À vérifier sur nos routes d'essai habituelles. En attendant, ce qui est sûr, c'est que toutes les commandes se montrent précises et offrent une réponse idéale aux injonctions... Bref, une des meilleures berlines compactes «à conduire» du moment.

La gamme des moteurs Diesel comporte un 1.6 (issu du partenariat Ford-PSAPeugeot Citroën) de 109 ch pour 240 Nm (et 119 g/km de CO2) et un 2.2 litres en 150 (360 Nm, 144 g) ou 185 ch (400 Nm, 149 g). Ce 2.2 transforme cette paisible et discrète «3» en sportive redoutable d'efficacité... En ce qui concerne les moteurs à essence, c'est classique, avec un 1.6 d'accès de gamme de 105 ch et 145 Nm (149 g) et un 2 litres de 150 ch et 187 Nm (183 g).

La présentation intérieure a également fait l'objet de soins attentifs, avec des commandes bien regroupées autour du conducteur, une excellente position de conduite et un écran multifonction (pouvant servir à la navigation le cas échéant) intégré au sommet de la planche de bord, aux abords immédiats du champ visuel du conducteur. En revanche, il est de taille assez réduite, ce qui pourrait présenter quelques difficultés à l'usage.

Sans avoir l'air d'y toucher, cette Mazda 3 se présente comme une évolution sensible de la précédente: elle perpétue les qualités dynamiques de sa devancière, mais y ajoute un certain raffinement qui la positionne comme l'une des berlines les plus abouties de son segment.