Premier essai / Opel Insignia Sports Tourer
En ces temps difficiles, l'Insignia met du baume au coeur des gens d'Opel: la berline fait un carton. Et le break Sports Tourer devrait augmenter encore le nombre de ses adeptes.
Alors que la Vectra break, assez carrée, reposait sur un empattement plus long que celui de la berline, les Insignia berline et «ST» ont un empattement identique. Le break est 8 cm plus longu que la berline sur le seul porte-à-faux, donc au profit du coffre. C'est dans le Taunus, non loin de Rüsselsheim, que nous avons fait connaissance, sur un itinéraire sinueux et détrempé. Malgré les plus de 1.500 kg, le 1.6 T s'en tire plutôt bien si l'on joue de la boîte. Le downsizing allège le train avant, rendant le comportement plus vivant. Au volant de la «grosse» Diesel, on a l'impression de conduire une auto un peu plus lourde, mais la puissance et le couple compensent largement pour en faire une reine du long cours. Dommage que l'insonorisation ne soit pas tout à fait à la hauteur. Comme celle de la berline, la tenue de route est de haut niveau, mais nous trouvons l'amortissement (piloté) un peu trop ferme, même en mode normal. Le train arrière plus chargé et son porte-à-faux plus accusé rendent par ailleurs le break un peu plus joueur que la berline. Heureusement, les aides à la conduite endiguent discrètement les excès.
À 700 euros de plus que la 5 portes (et 1.100 euros de plus que la 4 portes), cette Sports Tourer aux lignes élégantes et dynamiques a tout pour réussir. Le 1.6 T est une agréable surprise, chaînon manquant entre le 1.8 un peu juste en puissance et le 2.0 T fiscalement indigeste. Quant au Diesel de 190 ch, a priori destiné à l'autoroute, il tire efficacement son épingle du jeu sur une route sinueuse. Cette variante bien intéressante de l'Insignia est exactement ce dont Opel a aujourd'hui besoin.
Dans cet article : Opel, Opel Insignia
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