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Premier essai / Opel Insignia

Opel veut tout changer. Faire oublier la Vectra et son image de brave berline familiale en portant ses efforts sur le style et l'agrément de conduite. Cela nous donne l'Insignia.

Indiscutablement, la nouvelle Opel a une personnalité très marquée, de nature à faire oublier rapidement l'aspect ultrafonctionnel de la Vectra. La volonté de frapper fort se traduit également par la commercialisation d'une gamme très étendue. Plus longue de 23 cm que la Vectra, l'Insignia se range parmi les plus volumineuses de la catégorie, en compagnie de la Ford Mondeo 4 portes (4,84 m), ce qui se paie naturellement sur la balance.

Le porte-drapeau de la gamme est équipé d'un V6 2.8 suralimenté de 260 ch, exclusivement livré avec la transmission aux 4 roues. Comme nous avons pu le constater dans les Alpes autrichiennes noyées par des pluies battantes, le dispositif présente une efficacité de très haut niveau, même si la qualité des pneumatiques de 245/35 R20Y n'est sûrement pas étrangère aux étonnantes vitesses de passage en virage que nous avons pu atteindre dans ces conditions. Pour sa part, tout à la fois disponible à bas régime et puissant dans les tours, le 2 litres Diesel de 160 ch, que nous avons conduit sur quelques dizaines de kilomètres, procure à l'Insignia des performances tout à fait respectables pour un bilan de consommation appréciable.

Opel présente avec l'Insignia un dispositif de lecture des panneaux routiers. Composé d'une caméra située entre le pare-brise et le rétroviseur intérieur et d'un afficheur au tableau de bord, le système lit et mémorise les limitations de vitesse et les interdictions de dépasser. Il les affiche au tableau de bord en guise de rappel pour le conducteur sur l'ensemble de la zone de restriction. Pas aussi borné que l'on pourrait le croire, il affiche aussi les fins de limitations.

Ce premier contact est plutôt positif. Certes, l'Insignia est plus grande et plus lourde que celle qu'elle remplace. Ce qui ne va pas tout à fait dans le sens de l'histoire. Mais il faudra sans doute encore attendre quelques années pour découvrir des autos moins grosses que celles qu'elles remplacent. En revanche, la nouvelle venue est joliment présentée, efficace, confortable et agréable à conduire. Ce qui va dans le sens de ce que les responsables de la marque ont voulu faire.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1430 du 15 octobre 2008.

Dans cet article : Opel

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