Premier essai / Porsche Cayman S PDK
Le nouveau Porsche Cayman S a un nouveau 6 cylindres à injection directe très étroitement dérivé de celui de la 911. Apparue avec cette dernière, la boîte PDK à double embrayage peut également y être associée.
À Zuffenhausen, les traditions ont la vie dure. On tourne donc la clef (située à gauche) avant d'entendre le ronronnement typique du 6 cylindres à plat. Sa douceur et son silence de fonctionnement aux allures lentes ont encore progressé, tandis que sa formidable santé à haut régime est encore plus explosive. Le 2,9 litres remplace le 2,7, mais, sans doute pour des questions de coûts ou de stratégie de marketing, il reste alimenté par injection indirecte. Sa puissance et son couple progressent toutefois, respectivement de 20 ch (265) et 27 Nm (300). Le nouveau 3,4 litres à injection directe gagne de son côté 25 ch (320) et 30 Nm (370).
La boîte PDK donne satisfaction en utilisation courante, mais son mode sport n'apparaît pas totalement pertinent. Il maintient des régimes inutilement élevés en ligne droite et ne rétrograde pas suffisamment tôt en phase de freinage. Reste les commandes manuelles, des interrupteurs peu intuitifs et solidaires du volant qui ne conviennent pas à la conduite sportive Ces considérations n'enlèvent rien à l'un des intérêts majeurs de la PDK: participer de manière évidente à la réduction de la consommation.
Comme à bord de toutes les Porsche, les commandes du Cayman S offrent une fiabilité de réponse absolument exemplaire. Ce qui permet de tracer des trajectoires au millimètre tout en réglant très précisément la vitesse d'entrée en virage et la remise des gaz en sortie. Bien entendu monté d'office, l'ESP comprend trois nouvelles prestations : l'aide au démarrage en côte, le préremplissage du circuit de freinage en cas de lâcher brutal de l'accélérateur et l'aide au freinage d'urgence.
Le poids des options dans la facture, c'est assez vraisemblablement ce qui va gâcher le plaisir de l'acheteur. Qu'il soit sportif ou plutôt attaché au confort, le client est confronté à un tarif de nature à provoquer un vrai malaise. Cela dit, quel que soit son équipement final, le Cayman S reste moins coûteux que la 911 «de base», la 3.6 litres. Et là, il y a matière à discuter: plus compact, moins lourd, plus équilibré et présentant des performances respectables, il a tout ce qu'il faut pour entrer dans le cercle des Porsche les plus appréciées.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1435 du 24 décembre 2008.
Dans cet article : Porsche, Porsche Cayman
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