Le restylage du coupé et du cabriolet Série 3 ne saute pas aux yeux. Les vraies évolutions sont plutôt à chercher sous la robe et notamment du côté des moteurs, qui, comme à l'habitude chez BMW, ont été remis sur le métier. Les mécaniques à essence bénéficient désormais toutes de l'injection directe (High Precision Injection). Bien sûr, les moteurs Diesel ont aussi fait l'objet d'améliorations, notamment le 25d. À côté de la nouvelle direction électromécanique (signée ZF), les coupés et cabriolets - et, par extension, toutes les Série 3 - bénéficient de nouveaux amortisseurs, dont le ressort de la soupape de fond a été remplacé par des lamelles en acier améliorant la gestion du passage de l'huile.
Au volant, ces nouveaux amortisseurs laissent un bilan plus convaincant. Auparavant trop détarés sur les basses vitesses, ceux-ci freinent désormais beaucoup plus efficacement les mouvements de la caisse, tout en assurant un filtrage tout à fait suffisant. En mouvement, la Série 3 gagne donc en précision et en agrément, une évolution à mettre aussi sur le compte de la nouvelle assistance de direction électromécanique. La boîte robotisée optionnelle change également la vie : véritablement éclairs, les passages de rapports s'opèrent dans un confort de tout premier plan tandis que les nouvelles palettes au volant (avec le système «M» c'est-à-dire à droite pour monter les rapports et à gauche pour rétrograder) autorisent une conduite très dynamique, voire une sortie sur circuit grâce à la promptitude de réponse de l'ensemble.
Voilà de nombreuses évolutions qui devraient permettre à ces deux modèles de la Série 3 de continuer leur carrière dans les meilleures conditions qui soient.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1469 du 14 avril 2010.
Dans cet article : BMW, BMW Série 3