Industrie et économie / Elon Musk fustige Bosch et Renesas sur Twitter

Habitué à partager ses états d’âme sur Twitter, le patron de Tesla a fait part de sa frustration quant aux problèmes d’approvisionnement en puces électroniques rencontrés par ses sites de production. Pire, Elon Musk estime que Bosch et Renesas, les deux sociétés concernées, entravent le bon fonctionnement de ses usines. Selon lui, Renesas et Bosch sont les deux fournisseurs les plus problématiques.

Tesla makes cars for export in first half of quarter & for local market in second half.

As publicly disclosed, we are operating under extreme supply chain limitations regarding certain “standard” automotive chips.

Most problematic by far are Renesas & Bosch.

— Elon Musk (@elonmusk) August 12, 2021

Il est bon de rappeler que Bosch vient d’investir 1 milliard € dans une nouvelle usine située à Dresde (Allemagne) et qui devrait permettre d’augmenter considérablement la production de pièces automobiles à partir de septembre 2021. Pour sa part, Renesas Electronics Corp., société japonaise, a subi un important incendie d’usine au début de l’année, ce qui a fortement ralenti la production de composants destinés à l’industrie automobile.

Microcontrôleurs

Pour tenter de palier à la pénurie en puces électroniques Tesla avait déjà décidé en début d’année d’augmenter l’utilisation de microcontrôleurs afin de minimiser ses besoins en semi-conducteurs. Rappelons que la marque américaine spécialisée dans les véhicules électriques voit ses modèles fortement dépendants aux composants électroniques. En effet, les Tesla sont des modèles électriques ne comportant ni compteurs, ni accessoires analogiques et qui base une grande partie de son attrait sur ses systèmes embarqués, gourmands en hardware électronique.

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Jeu solitaire

Comme souvent, ces déclarations publiques via Twitter sont restées lettre morte auprès des deux sociétés ouvertement visées et citées, laissant Elon Musk seul avec ses petits jeux d’influence somme toute discutables. Mais à force de taper sur la tête de tout le monde, le milliardaire ne risque-t-il pas d’isoler son entreprise face à des partenaires et fournisseurs qui doivent eux aussi affronter les mêmes crises à l’échelle mondiale ?