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Avec la Toyota Mirai, ce Nexo est la seule voiture à pile à combustible commercialisée chez nous. Il annonce sans doute l'avenir, mais, pour l'heure, son utilisation est problématique vu le nombre très réduit de stations-services distribuant de l'hydrogène dans notre pays (on parle de 7 d'ici peu…). Alors que les précédentes voitures à pile à combustible de Hyundai étaient des adaptations de modèles existants, le Nexo, apparu en 2018, a dès le début été conçu en fonction de cette nouvelle source d'énergie. Et cela se sent… Le Nexo roule de façon très «zen» et confortable et possède une série d'aides à la conduite qui lui permettent d'évoluer de façon semi-autonome. Et comme il est dépourvu de batterie, il se révèle aussi spacieux et pratique qu'une voiture conventionnelle.
Le Nexo fabrique l'électricité qui lui est nécessaire au départ d'hydrogène, stocké dans 3 réservoirs d'une capacité de 6,33 kilos au total. Le plein de ces réservoirs s'effectue en 5 minutes environ, selon un procédé automatisé qui rappelle beaucoup le remplissage d'un réservoir de CNG ou de LPG. Le Nexo possède également une petite batterie qui stocke le courant électrique provenant de l'énergie cinétique récupérée en phase de ralentissement, et qui permet d'assister la pile à combustible lors d'une accélération soudaine. Par rapport à une voiture électrique classique, le grand atout du Nexo réside dans son autonomie qui peut atteindre 600 km… à condition de conduire tranquillement, en bon père de famille.
Le Nexo est un pionnier qui lorgne déjà sur après-demain. Il propose une autonomie intéressante, est bien construit et roule agréablement. Mais son prix élevé et, surtout, l'absence d'infrastructures de distribution d'hydrogène viennent, pour l'heure, considérablement limiter ses ambitions.