Dare Forward 2030 est le nom de ce plan ambitieux, par lequel le groupe ambitionne de devenir "le champion de la lutte contre le changement climatique". Pour les consommateurs, cela signifie surtout qu'à partir de 2030, ils ne devront plus s'adresser à PSA, Fiat, Alfa Romeo, Lancia, Opel ou Jeep pour obtenir une voiture à moteur à combustion interne. Sauf si vous entrez chez un concessionnaire aux États-Unis. Là, Stellantis limite son ambition d'électrification à 50 % de ses ventes globales.
Pour rendre ces propos un peu concrets, Tavares a déjà donné les premières esquisses d'une Jeep entièrement électrique qui fera son apparition en 2023. Ram, pour sa part, lancera un pick-up 1500 BEV en 2025.
Ce qui signifie que les efforts ne s'arrêtent pas aux voitures particulières. Le parc de véhicules utilitaires doit également apporter sa contribution, bien que Stellantis semble pencher davantage vers l'hydrogène comme solution. Au moins pour les grandes camionnettes de livraison.
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Neutralité carbone d'ici 2038
Les produits finis propres ne sont rien s'ils ne peuvent être fabriqués de manière écologique. C'est pourquoi Stellantis souhaite également réduire considérablement les émissions dans ses installations d'assemblage. D'ici 2030, les émissions doivent être réduites de 50 %, afin d'être totalement neutre en CO2 d'ici 2038.
En termes de services, le groupe voit aussi le salut nécessaire dans la vente en ligne. D'ici 2030, elle souhaite vendre un tiers de ses voitures de cette manière. Cela devrait à son tour contribuer à l'objectif de 300 milliards € de bénéfice net que le groupe espère avoir sur son compte en banque d'ici la fin de la décennie. C'est une nouvelle particulièrement intéressante pour les actionnaires, car Stellantis y lie soudainement des dividendes plus élevés.
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