L’Agence Internationale de l’Énergie a lancé une mise en garde : au niveau de production actuel, il y a risque de pénurie de pétrole en 2020. Car même si les énergies renouvelables progressent, le pétrole n’est pas prêt à être remplacé. Il ne sert pas qu’aux véhicules routiers. L’or noir est encore largement utilisé pour le chauffage, plusieurs modes de transport, les centrales thermiques au fioul, certains outillages ou comme composant de matériaux. Bref, il y a une vraie demande qui devrait encore augmenter pour les 5 années à venir. L’agence estime même qu’en 2040 le pétrole concernera encore 20 % des besoins énergétiques mondiaux.
Risque de pénurie
Ces 3 dernières années, les grands groupes pétroliers ont fortement réduit leurs investissements et la prospection. Rien ne semble prévu avant 2020. En absence d’augmentation de la production et de recherche de nouveaux gisements de pétrole, il pourra finir par manquer d’ici 3 ans. Le risque d’une offre insuffisante face à une forte demande va immanquablement faire flamber le prix du pétrole. Lequel doit de toute façon rester relativement élevé pour assurer une rentabilité suffisante aux investissements de prospection. Ce qui revient à dire que pour éviter le choc pétrolier, il faut augmenter le prix du pétrole afin d’améliorer l’offre à défaut de pouvoir en réduire la demande.
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