Après une remontée, les prix du cours du pétrole – tant Brent que WTI – ont chuté ce lundi. Ils avaient déjà baissé en septembre avant de remonter. Mais cette fois, le mouvement pourrait continuer en raison de crainte de récession, du prolongement des mesures anti-Covid en Chine et d’une accalmie dans les relations entre États-Unis et Arabie Saoudite. En clair, l’offre pourrait évoluer au-delà de la demande. En effet, la Chine prolongeant ses mesures, cela limite la consommation de pétrole. Tout comme la récession économique et le réflexe de nombreux citoyens de réduire leur chauffage suite au conflit ukrainien et la hausse des coûts de l’énergie.
Réaction de l’OPEP
Lundi, les cours du WTI ont baissé fortement pour atteindre un moment 75,55 $ avant de stabiliser. Ce mardi matin, le prix du brut WTI était déjà de 80 $ (79 €) alors que celui du Brent était de 88 $ (86 €) après la volatilité de lundi. Toutefois, les craintes sur la demande pourraient éviter une remontée des cours du Brent au-delà des 100 dollars. Ainsi, les analystes de Goldman Sachs ont réévalué leurs prévisions en tablant sur une baisse de la demande chinoise. Reste à savoir comment réagiront l’Opep et l’Opep+. Une hausse de production était envisagée selon des rumeurs, avant un démenti de l’Arabie saoudite.
Pas simple
Toutefois, les tensions diplomatiques entre les USA et l’Arabie saoudite se sont quelque peu assoupies. Ce qui pourrait calmer les marchés. Par ailleurs, les stocks de pétrole en mer ont retrouvé leur niveau de mai 2020, avec de la réserve. Néanmoins, l’offre reste freinée par l’Opep, mais également par les sanctions contre le pétrole russe et la fin de l’utilisation des réserves stratégiques américaines. La baisse de ce 21 novembre pourrait n’être qu’un feu de paille si la demande devait reprendre. Wait and see.
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