De la matière première pour voitures électriques se trouve dans le sous-sol du centre de la France. Une carrière de kaolin à ciel ouvert à Beauvoir (Échassières) dans l’Allier (Auvergne) est exploitée depuis 1830. Mais son sous-sol regorge de lithium. Celui-ci sera extrait à partir de 2027. Pour éviter au mieux la pollution et les nuisances, ce ne sera pas une opération à ciel ouvert. Cette exploitation du Massif central va extraire le lithium en sous-sol. Il est également prévu de réduire les rejets toxiques, de minimiser la consommation d’eau, d’utiliser de l’énergie « sourcée », de construire des tunnels de transport et d’utiliser au maximum le train pour réduire l’empreinte carbone.
700.000 batteries par an
La teneur d’oxyde de lithium et l’importance de ce gisement permettent son exploitation industrielle sur plusieurs décennies. La quantité est estimée à 1 million de tonnes entre 75 m et 350 m de profondeur, sur base des sondages. Imerys, l’exploitant, estime qu’il pourra en tirer 34.000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an, sur 25 ans au moins, voire 35 ans. De quoi permettre la fabrication de 700.000 batteries lithium-ion pour voitures électriques chaque année. Car c’est bien à la filière de la voiture électrique que se destine principalement cette extraction de lithium. De plus, le prix de vente sera concurrentiel sur le marché mondial. Même si ce lithium s’adresse prioritairement aux constructeurs français et européens.
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