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Industrie et économie / L’électrique n’est pas la seule solution pour le lobby automobile italien

Rédigé par Frédéric Kevers le 01-06-2022

Pour le lobby automobile italien, il existe d’autres voies pour atteindre la neutralité carbone que la seule voiture électrique. L’organisation transalpine pense que les biocarburants et l’hydrogène constituent d’autres solutions efficaces.

Pour Paolo Scudieri, chef du lobby automobile italien, l’option des véhicules électriques (à batterie ou à pile à combustible à hydrogène) n’est pas la seule qui existe pour atteindre les objectifs en matière d’émissions de CO2. Selon lui, des voies alternatives permettraient de réduire les émissions de CO2 comme exigé par l’Union européenne sans pour autant éradiquer le savoir-faire et les emplois liés aux moteurs thermiques en Italie. Une déclaration qui fait suite à la volonté de l'UE d’interdire les e-fuels également dès 2035 pour les voitures neuves, scellant le sort des moteurs thermiques et de tout un pan de l’industrie automobile européenne et donc italienne.

>> Lisez aussi – L’Italie s’oppose à la fin du thermique en 2035

Impact socio-économique

En soutenant le développement des biocarburants, des e-fuels et de l’hydrogène vert, le lobby automobile italien estime que près de 73.000 emplois seraient sauvés, rien qu’en Italie. Cela éviterait également de se retrouver complètement sous le joug de l’Asie, actuellement archi-dominatrice dans le domaine des véhicules électriques (à batterie). Une perte d’emplois massive qui ne serait pas compensée par la création d’environ 6000 postes pour la mobilité électrique. Et la reconversion ne présente pas non plus un potentiel suffisant pour amortir le drame social potentiel.

Toujours selon M. Scudieri, pas moins de 450 fournisseurs de l’industrie automobile sur 2200 en Italie seraient pratiquement condamnés à la faillite faute d’avoir déjà entamé leur reconversion – quand elle est possible – vers le secteur de la mobilité électrique.

>> Lisez aussi - Union européenne pas d’exception pour les e-fuels en 2035

Influencer le vote

Cette sortie médiatique italienne – pas la première – a pour objectif de sauver tout un secteur industriel en Italie certes, mais vise également à influencer d’autres pays qui seront appelés à voter les différentes mesures climatiques adoptées par l’Europe. Un débat sera tenu par le Parlement européen la semaine prochaine et le plan d’interdiction des moteurs thermiques – quel que soit le carburant utilisé – pour les voitures neuves dès 2035 fait partie des directives proposées.

Pour l’organisation italienne, la porte doit être laissée ouverte à d’autres alternatives telles que les biocarburants et les e-fuels, ainsi qu’à l’hydrogène « vert » dont les émissions de CO2 sont annoncées extrêmement faibles, voire nulles. Ces carburants « propres » permettraient de répondre aux nouveaux impératifs climatiques tout en autorisant une sauvegarde des emplois et d’un certain poids en matière de savoir-faire de l’industrie automobile européenne.

Source : Reuters

Web Editor

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