Cet accord permettra à Ford d’exploiter différents services de Google, dont le cloud, et de mettre à profit les systèmes d’intelligence artificielle dans ses véhicules autant que ses usines et concessions. Une intégration qui favorisera l’interaction des véhicules, l’évolution continue – via des mises à jour « over-the-air » - et l’amélioration des processus de fabrication et de contrôle de la qualité.
Valeur ajoutée
Ce choix de faire appel à Google pour les fonctions de navigation, d’assistance vocale ou de services connectés – entre autres – autorisera Ford à offrir une véritable valeur ajoutée tout en validant des économies importantes en recherche et développement dans des domaines qu’il maîtrise moins bien que les géants du numérique, comme l’a déclaré le PDG de Ford, Jim Farley : « Il est temps que Ford se retire de l'activité consistant à faire des choses génériques où nous n'ajoutons pas de valeur, comme les systèmes de navigation et une grande partie de l'expérience de divertissement en voiture ».
Concrètement, le système devrait être similaire à celui proposé dans la Polestar 2 tout en bénéficiant d’aménagements spécifiques à Ford et Lincoln (marque haut de gamme du groupe aux USA). Bien entendu, les données des clients resteraient sous la responsabilité de Ford et Google et ne seraient pas partagées avec des sociétés tierces.
"Alors que Ford poursuit la transformation la plus profonde de son histoire avec l'électrification, la connectivité et la conduite autonome, le rapprochement de Google et de Ford établit une centrale d'innovation réellement capable d'offrir une expérience supérieure à nos clients et de moderniser notre activité" (Jim Farley)
Notons que les clients pourront continuer à utiliser les systèmes d'exploitation CarPlay d'Apple, Alexa d'Amazon et d'autres en connectant leurs propres appareils.
Collaboration
Le partenariat ne se limitera pas à la fourniture d’un système d’exploitation par Google à Ford, mais s’étendra via Team Upshift, une collaboration destinée au développement de services additionnels, pour les véhicules commerciaux autonomes que Ford lancera dès 2022 par exemple, mais également à proposer aux clients une expérience davantage personnalisée.
Enfin, cette association entre Google et Ford constitue la réponse du berger à la bergère après que General Motors ait conclu un accord avec Microsoft pour profiter des capacités de cloud computing dans le cadre de ses véhicules autonomes de Cruise, dont GM est l’actionnaire majoritaire.
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