General Motors doit faire face à une grève de grande ampleur dans ses usines nord-américaines. Le syndicat UAW a entamé l’action suite à une lutte sur les salaires de 50.000 travailleurs du groupe aux États-Unis. Toutes les usines aux USA seraient à l’arrêt. Un mouvement qui a fait tache d’huile au Canada avec une grève parallèle. De plus, cette action touche également 10.000 travailleurs non syndiqués, sans parler des sous-traitants et des clients.
Salaires
Le conflit a débuté lors de négociations autour des salaires, des avantages sociaux et de la garantie d’emploi pour les nouveaux employés et les intérimaires. Le syndicat UAW trouvait les propositions de General Motors trop timides. GM a tenté de calmer le jeu avant de se rétracter et de s’en tenir à ses premiers plans. Le groupe affirme chercher à trouver une solution assurant « un avenir meilleur à nos employés et à notre entreprise ». Cependant, la grève a pris la posture d’un mouvement généralisé qui est entré dans sa 4e semaine. General Motors perdrait 100 millions de dollars (90 millions €) par jour d’arrêt de travail. Et la production a pris du retard sur près de 153.000 véhicules durant les 3 premières semaines de grève.
Aussi au Mexique
Une action qui perturbe forcément la production, notamment de la nouvelle Corvette et des moteurs V8. Si bien que des usines en dehors du territoire états-unien et canadien doivent tourner au ralenti. Ainsi, 415 travailleurs sur 2100 au chômage économique dans une usine du Mexique produisant des V8 et transmissions. Un autre site mexicain produisant les Chevrolet Silverado et GMC Sierra 1500 a carrément dû fermer en attente la résolution du conflit social aux USA.
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