Fiat ne se le cache pas. Après son alliance annoncée avec Chrysler, le groupe italien négocie le rachat d'Opel avec General Motors. La maison turinoise, cherchant à se consolider, s'offrira ainsi quelques blasons stratégiquement intéressants à prix bradés. Car Opel subit de plein fouet la déroute de sa maison mère américaine : General Motors. La marque allemande est présente chez nous, à Anvers. Ainsi, pour éviter un Renault Vilvoorde à la sauce GM, la Flandre s'implique. En effet, le gouvernement flamand est disposé à garantir un prêt de 300 millions d'euros pour le site anversois. Jeudi dernier, le Ministre-président Kris Peters a indiqué que la région flamande est également prête à aider Opel par le biais d'un achat des sites en vue d'une procédure de cession-bail. Ainsi, le gouvernement flamand pourrait racheter l'usine et les terrains d'Anvers pour un montant (estimé) à 206 millions d'euros qu'il récupèrera en loyer payé par Opel. À condition que le constructeur garantisse un plan à long terme développant l'emploi dans la métropole. Il est clair que si Fiat rachète le constructeur allemand, les autorités flamandes devront négocier avec Turin plutôt que Detroit.
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