L’électrification de l’automobile implique une mutation dans les départements d’ingénierie des constructeurs qui doivent réinventer leurs départements de recherche et développement, mais également leurs équipes de conception. Dans ce cadre, Renault devrait se séparer de 2000 personnes principalement dans son équipe d’ingénieurs. Mais le constructeur français engagera d’autres profils dans les secteurs de la science des données et de la chimie.
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3000 « nouveaux » postes
Si Renault a annoncé qu’il supprimerait plus de 4500 emplois en France conformément à son plan de restructuration, sa volonté de produire 9 nouveaux modèles en France, dont les nouvelles Mégane, R5 et R4 électriques, nécessitera l’embauche de 2500 personnes à des postes différents – en maximisant les transferts internes – et créera même 500 nouveaux emplois.
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Ces « mouvements » de personnel – en arrivée, sur le départ ou en transfert interne – sont directement liés à la volonté du constructeur d’enrichir son offre de véhicules électriques. Ces derniers faisant appel à des plateformes et des groupes propulseurs moins complexes et plus modulaires nécessitent moins de personnes en termes d’ingénierie. Par contre les domaines de la science des données – essentiel pour le développement des systèmes d’infodivertissement, des assistances à la conduite et de l’intelligence artificielle – et de la chimie, secteur crucial pour un constructeur qui vise à produire lui-même ses batteries, entre autres.
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