Principale organisation syndicale au sein de Renault en France, la CFE-CGC a signé un accord avec la direction du constructeur français pour un plan de départs qui concerne 2500 postes au total. Cette signature s’ajoute à celle conclue avec le syndicat Force Ouvrière mardi et permet de dépasser les 50 % de représentativité syndicale pour valider le plan. Les négociations avec les autres syndicats restent cependant ouvertes.
Départs volontaires
Notons que sur les 2500 suppressions de postes, 600 ont déjà été validées cette année, sur base de départs naturels. Les 1900 restant se feront sous forme de départs volontaires.
Pour rappel, Renault avait annoncé un plan d’économies de plus de 2 milliards € en trois ans, incluant la suppression de 15.000 emplois, dont près d’un tiers en France. Sur ces 4600 emplois, il reste donc 2100 postes à supprimer pour lesquels les négociations sont en cours. Si les 2500 déjà actés concernent le personnel actif dans l’ingénierie et les fonctions tertiaires du groupe, le solde sera ponctionné dans les usines de la marque en France. Dans un communiqué, la CFE-CGC déclare que la signature d’un accord basé uniquement sur des départs volontaires permet d’éviter aux salariés des licenciements via un plan de sauvegarde de l’emploi, qui aurait pu être justifié par Renault.
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