Chez Stellantis, l'alliance franco-italo-américaine née de la fusion de PSA et FCA, quelque 1300 à 1400 emplois français seraient supprimés d'ici 2022. C'est ce que rapporte Reuters sur la base d'informations que l'agence de presse a reçues de trois syndicats, la veille du début des négociations sur les salaires et les conditions de travail.
Selon les documents que Reuters a pu consulter, il y a déjà eu 1380 suppressions d'emplois volontaires en 2021. Les trois sources ont déclaré que Stellantis veut supprimer le même nombre d'emplois cette année.
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Préoccupations dans d'autres pays
Les rumeurs d'éventuels licenciements en France sont suivies de près dans les autres pays où le groupe possède des usines, notamment en Allemagne et en Italie. Les licenciements en France seraient une conséquence du passage attendu à la mobilité toute électrique (par exemple, Stellantis a récemment arrêté la production de ses camionnettes à essence et Diesel), mais aussi de la pression croissante exercée sur les constructeurs établis par des marques comme Tesla ou les nouveaux venus de Chine.
En outre, certaines des 14 marques qui relèvent de Stellantis sont confrontées à une surcapacité. Les travailleurs des usines françaises du groupe, mais aussi ceux d'Allemagne, d'Italie et d'Amérique, traversent donc une période d'incertitude.
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