Les rumeurs vont bon train depuis l’annonce d’Elon Musk du retrait éventuel de sa marque en Bourse lorsque le cours atteindra 420 dollars par action. Celles-ci indiqueraient une sortie financée par l’Arabie Saoudite, très intéressée. Bruits de couloirs confirmés par le controversé patron dans un billet sur son blog. Ce dernier ajoute aussi avoir eu des discussions avec d’autres investisseurs.
De longue date
Musk affirme avoir déjà été approché par les saoudiens en 2017 à ce sujet. Il a par ailleurs rencontré le 31 juillet le directeur général du fonds d’investissement. Il a quitté la réunion sans aucun doute sur la faisabilité de l’accord, la question restant comment exécuter le processus.
Un intérêt pas innocent
Le fonds d’investissement public entend diversifier l’économie du pays. La ressource actuelle principale étant le pétrole, ses fluctuations de prix ne rassurent pas l’Etat saoudien. Les nouvelles technologies leur suscitent beaucoup d’intérêt. C’est dans cette optique que le gouvernement saoudien veut doter le Public Investment Fund de 2.000 milliards de dollars d’ici 2030. La participation actuelle du fonds souverain est estimée à environ 2 milliards de dollars.
Et dans la réalité ?
Bien que Musk ait annoncé avoir de quoi sécuriser le financement, les analystes ne semblent pas avoir le même avis. Si le PDG de Tesla conservait sa participation de 20%, on parlerait d’une transaction de 50 milliards…minimum. Cela fait mal, même pour un fond saoudien qui, selon le Wall Street Journal, « lutterait actuellement pour financer ses engagements existants ».
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