Les effets de la crise des semiconducteurs se font toujours sentir en 2023, dans l’industrie automobile, mais uniquement. C’est pourquoi la plupart des pays au niveau mondial investissent dans la production de puces électroniques afin de limiter leur dépendance à l’Asie sur ce point et donc diminuer les risques de défaut d’approvisionnement pour leurs industries. Dans ce cadre, les partenaires de l’Union européenne ont trouvé un accord - #ChipsAct - sur un plan d’investissement de 43 milliards € afin de hisser l’Europe au rang d’acteur majeur sur la scène des semiconducteurs. L’ambition étant de détenir 20 % de la production mondiale d’ici 2030, soit le double par rapport à 2023.
We have a deal on EU #ChipsAct!????????
— Thierry Breton (@ThierryBreton) April 18, 2023
In a geopolitical context of de-risking, Europe is taking its destiny into its own hands.
By mastering the most advanced semiconductors, EU will become an industrial powerhouse in markets of the future.
Congrats @sweden2023eu & @Europarl_EN pic.twitter.com/BX52GXOdws
Chips Act
Ce plan d’investissement baptisé Chips Act permettra de soutenir le développement de l’industrie des semiconducteurs en Europe et a été validé en seulement 14 mois – un battement de cils à l’échelle des institutions européennes – non sans mal, les négociations entre les différentes parties prenantes ayant porté principalement sur les sources de financement. Les partenaires ont, par exemple, refusé que 400 millions € soient ponctionnés sur le budget de recherche de l’UE.
Le Chips Act permettra aux pays de l’UE de subventionner de nouveaux équipements et de nouvelles installations de production via des fonds publics. Ce qui pourrait profiter à ASML, l’une des entreprises technologiques les plus valorisées au monde, mais cela devrait également favoriser de nouveaux projets sur le territoire européen de la part d’entreprises mondiales, telles que GlobalFoundries, Infineon Technologies, Intel ou STMicroelectronics qui ont d’ores et déjà fait part de leur intérêt.
Budget suffisant ?
Bien que ce montant de 43 milliards € semble conséquent, plusieurs experts et politiciens estiment qu’il sera insuffisant pour atteindre l’objectif des 20 % de la production mondiale en 2030. Il est vrai que les acteurs européens devront faire face à des investissements plus importants encore aux États-Unis ou en Chine, notamment. En outre, cet investissement devra faire partie d’un ensemble de mesures complémentaires qui doivent permettre d’augmenter l’attractivité et la compétitivité de l’Europe dans le domaine de l’industrie technologique.
Maintenant que l’accord a été obtenu par les négociateurs européens, il doit encore être approuvé par le Parlement européen et les États membres de l’UE puis publié au Journal officiel de l’UE pour avoir force de loi.
Source : Automotive News Europe
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