La semaine dernière, Ferdinand Piëch, le patriarche du groupe Volkswagen en quelques sortes, avait assassiné l'actuel PDG du groupe dans une interview donné au Spiegel. Dans le monde automobile, c'était l'incompréhension qui prévalait, surtout qu'on savait les deux hommes intimement liés par près de 30 ans de collaboration. Cela dit, l'incompréhension prévalait aussi au sein du conseil de surveillance qui ne voyait pas pourquoi Ferdinand Piëch s'acharnait ainsi sur cet homme qui a pourtant mené d'une main de maître l'entreprise. Certes, Volkswagen peine encore un peu sur le marché américain ou le groupe ne possède pas encore de marque low cost, mais à part ça...
Quoi qu'il en soit, coupant court aux dires de Piëch, le conseil de surveillance a rendu son verdict et il a affirmé que Martin Winterkorn était « le meilleur président du directoire possible ». Les six membres les plus influents du conseil - sur vingt - ont réaffirmé leur soutien à Winterkorn et ils vont même aller jusqu'à proposer de prolonger son contrat qui devait se terminer fin 2016. Voilà un désaveu cinglant pour Ferdinand Piëch et sans doute la fin d'une époque. Et comme pour couper toute ambiguïté, M. Osterloh, le très influent président du comité d'entreprise, a d'ailleurs déclaré vendredi : « Avec M. Winterkorn, nous avons chez nous le meilleur patron automobile ». Pour Piëch comme pour Volkswagen, c'est la fin d'une époque.
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