Certes les 27 pays membres de l’Union européenne ont validé l’accord pour interdire la vente de voitures et véhicules utilitaires légers à moteur thermique dès 2035, avec certains aménagements concédés. Si cette décision a le mérite de donner une vision claire et des objectifs précis aux constructeurs, ces derniers devront faire face à un défi de taille : produire suffisamment de batteries pour répondre à la demande. Du moins est-ce le point de vue de Volkswagen.
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Arno Antlitz, directeur financier du groupe Volkswagen, a déclaré à l’agence Reuters que relever le défi du « tout électrique » d’ici 2035 était un « objectif représentant un grand défi, mais nous pensons que c’est réalisable ». Et il a également ajouté que « le plus grand défi n’était pas la montée en puissance des usines automobiles. Le sujet le plus difficile sera le renforcement de la chaîne d'approvisionnement des batteries. »
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Une déclaration qui semble rejoindre celle plus fracassante de Carlos Tavares, patron de Stellantis qui annonçait le mois dernier qu’il s’attendait à une pénurie de batteries pour l’industrie automobile en 2024-2025. Il précisait mercredi dernier que ce constat n’était ni une bonne nouvelle, ni une mauvaise, mais que cela confirmait les prévisions du groupe.
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Source : Reuters
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