Tandis que l’autre constructeur suédois, Saab, lâché par sa maison mère GM à la même époque, entamait une agonie silencieuse dans les mains de Spyker, Volvo, lui, peut jeter après 10 ans un regard satisfait sur sa vente par Ford au groupe chinois Geely. La formule de son succès ? L’indépendance technique (encore qu’à l’avenir, cela doive un peu changer), la production dans le monde entier et une image de marque plus forte.
SPA
La première grande étape sous la nouvelle bannière fut le lancement du XC90 en 2014. Le grand SUV avait eu droit à un tout nouveau design et était (est) bâti sur la plateforme SPA entièrement élaborée par Volvo, et qui allait être reprise au fil des ans par les XC60, S/V90 et S/V60. Suivit la plateforme CMA, conçue avec Geely, qui sert de base à la populaire XC40, construite à Gand.
Les chiffres
Les chiffres ne mentent pas : en 2011, Volvo Cars employait 21.500 personnes, vendait 449.255 autos, avait un chiffre d’affaires de 11,4 milliards d’euros et affichait un bénéfice d’à peine 145 millions d’euros. En 2019, c’était 43.000 personnes, 705.452 autos, un chiffre d’affaires de 24,8 milliards et un bénéfice de 1,295 milliard. Une jolie croissance, que Volvo entend poursuivre en se lançant dans l’électrification. Pour 2025, il veut que la moitié de ses ventes consiste en voitures entièrement électriques, et le reste en hybrides. La future plateforme SPA2 est garante de son ambition.
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