En pleine expansion grâce à l'argent frais du chinois Geely, Volvo a annoncé qu'il allait investir 500 millions de dollars pour construire sa première usine aux USA. A priori, cette implantation pourrait paraître étonnante car la part de marché du suédois en Amérique du Nord reste marginale (0,4 %). Mais c'est sans compter le redressement spectaculaire du constructeur ces dernières années, un succès qui permet à Volvo de nourrir de grandes ambitions pour ce marché friand d'automobile de luxe. Il faut dire que la marque revient de loin. Rachetée en 2010 par Geely, elle n'a renoué avec les bénéfices qu'en 2013 tandis qu'en 2014, elle a battu son record historique de ventes (qui datait de 2007). Volvo a donc l'ambition de devenir un constructeur d'envergure mondial et prévoit d'ailleurs d'accroître sa production annuelle de 100.000 véhicules par an d'ici peu. Une cinquième usine - qui s'ajouterait à la suédoise de Göteborg, au site de Gand en Belgique et de Chengdu et Chonqing en Chine - tomberait ainsi à pic pour atteindre cet objectif.
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