La voiture hybride a été non pas inventée, mais popularisée à la fin des années 90 par Toyota, qui, réfractaire au Diesel, a vu dans cette technologie une possibilité de réduire les émissions de CO2. Et avec une approche simple: alléger la charge du moteur thermique (à essence en l’occurrence), voire s’y substituer entièrement sur quelques centaines de mètres – voire quelques kilomètres aujourd'hui – par le biais d’une batterie et d’un moteur électrique d’appoint. L’idée a fait son chemin, si bien que la majorité des autres constructeurs y sont venus. D’abord timidement, puis en diversifiant et en complexifiant les hybridations... tant et si bien qu’aujourd’hui, le public est un peu noyé sous l’offre. Nous dressons donc un inventaire de chacune des technologies, de la plus élémentaire à la plus complexe et donc de la moins chère à la plus onéreuse.
À QUOI ÇA SERT?
Concrètement, l’hybridation qui nous occupe consiste en un dispositif de stockage d’énergie tampon. Lorsque le véhicule freine, l’énergie cinétique est récupérée et stockée dans une batterie en attendant d’être réutilisée, en particulier à basse vitesse, où les moteurs thermiques (en majorité des «essence») présente un rendement assez médiocre. De ce fait, lorsque la batterie et le moteur électrique qui y est associé aident le moteur thermique – ils s’y substituent même dans certains cas –, on accroît l’efficacité énergétique et on réduit du coup la consommation et les émissions de CO2 et de polluants. Les dispositifs de stockage d'énergie tampon peuvent prendre plusieurs formes, mais pour simplifier les choses, on retiendra qu’ils sont presque tous électrochimiques – un moteur-générateur électrique associé à une batterie – dans le secteur de la voiture particulière. Quoi qu’il en soit, les techniques dont on dispose aujourd’hui présentent des performances très variables...
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