Bart Dhondt (Groen) a donc présenté le plan mobilité de la ville de Bruxelles. Celui-ci vise à réduire la pollution ambiante dans la ville, mais aussi à accroître la sécurité et rendre les quartiers plus calmes. Il faut toutefois comprendre que le plan mobilité de la ville de Bruxelles ne concerne pas la région entière qui dispose de son propre plan. Cela dit, il y a une cohérence entre les deux plans, soutient Bart Dhondt.
Zone 30
Parmi les mesures qui seront prises, il faut noter l’élargissement de la zone 30 qui était jusqu’ici cantonnée à l’intérieur de la petite ceinture. Jusqu’où ? Ce n’est pas encore très clair, mais pour Bart Dhondt, ce sera partout, sauf sur les grands axes importants où la circulation serait alors trop ralentie. Et attention : il y aura de l’information et de l’aménagement, mais aussi de la répression a prévenu l’échevin.
20 radars
Et justement, la répression fait partie des grands axes de ce plan mobilité manifestement puisque la ville va installer 20 radars sur son territoire dès le printemps prochain. Coût de l’opération : 80.000 €. Ces radars seront a priori installés dans les rues où les excès de vitesse sont les plus fréquents. Il s’agira toutefois de radars préventifs (affichage de la vitesse donc) qui, en fonction de leur efficacité, seront remplacés par des radars répressifs.
L’aménagement enfin
La ville de Bruxelles travaillera également sur l’aménagement du territoire, notamment pour les zones 30. Dix quartiers ont déjà été sélectionnés pour la mise en œuvre de ces travaux avec pour objectif de réduire considérablement le trafic de transit à travers ces parties de la ville. En gros, le plan de circulation que prévoit Bruxelles est assez similaire à celui mis en place à Gand.
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