Breckland est avant tout un sous-traitant mettant à la disposition des petits constructeurs une infrastructure industrielle aux normes. Mais cette société a décidé de se lancer dans l'aventure avec un modèle avec sa propre griffe. La Breckland Beira est un roadster biplace roulant aussi au LPG.
La Beira a pris comme base de départ la plateforme Kappa utilisée par les Opel GT, Saturn Sky et Pontiac Solstice. Cependant, cette voiture se différencie à bien des égards de ses clones GM. Ainsi, la motorisation ne passe pas par le quatre cylindres Ecotec de 260 ch mais par un V8 de 6 litres utilisé par les Pontiac GTO et précédentes Corvette. Celui-ci a subi quelques modifications, notamment au niveau de l'ECU (unité de contrôle) pour gagner du muscle. Dès lors, la puissance passe à 400 chevaux. Compte tenu de son poids de 1400 kg, la Beira marche à la dynamite. Le constructeur annonce un 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes et une vitesse de pointe de 250 km/h. Le V8 à injection directe, en aluminium, est contrôlé par une boîte manuelle Tremec à six vitesses. Le constructeur annonce que, grâce à ses deux réservoirs de carburant (essence et LPG), la Beira peut traverser la France du Nord au Sud sans devoir ravitailler.
Les freins ont été adaptés à la hausse de puissance. Ainsi, l'Anglaise est équipée, avec l'aide de HiSpec, de disques de 325 mm aux quatre roues, avec étriers à six pistons devant et quatre derrière. Le châssis bénéficie de trains roulant adaptés en collaboration avec KW Suspension. Les ingénieurs ont travaillé sur les ressorts, les amortisseurs et les douilles. Et aussi les barres antiroulis, plus imposantes.
Esthétiquement, les différences avec les modèles d'origine sont notables. Elles sont aussi dues aux choix faits par Breckland. Ainsi, pour diminuer le poids, l'acier a souvent laissé la place au composite, sauf aux portières, pour raison de sécurité. Malgré la présence d'un réservoir de 70 l pour le LPG, les concepteurs de la Beira ont réussi à gagner un peu d'espace pour les bagages lors que le toit est rentré. Enfin, les jantes de 18 pouces en alliage coulé peuvent céder leur place à des 19 pouces.
Les dirigeants de la marque sont conscients de ne pas avoir « inventé la roue ». Par contre, ils ont pensé à réduire les coûts de production pour ne pas tomber dans le même piège que de nombreux petits constructeurs en difficulté ou disparus.
Ce cabriolet sportif est attendu dans les showrooms anglais en novembre 2008 au prix de 55.000 livres, soit 70.000 euros.
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