Mary Barra, PDG de General Motors (GM) : « Nous croyons fermement en notre avenir en matière de VE et pas seulement pour les véhicules. La force et la flexibilité de notre système de batterie Ultium ouvrent des portes pour de nombreuses utilisations, y compris la mobilité aérienne. »
Pour rappel, un taxi aérien consiste en un avion capable de décoller et atterrir verticalement, mû par des moteurs électriques qui actionnent des hélices ou des rotors. Si l’idée est ingénieuse et permettrait de diminuer la congestion du trafic routier, l’utilisation de couloirs aériens à basse altitude pourrait cependant générer des « embouteillages » dans les airs.
Jusqu’à présent l’apanage de développeurs et investisseurs privés, ayant déjà procédé à de nombreux tests grandeur nature, la commercialisation à une échelle industrielle et la rentabilité qui devrait en découler posent encore problème. Toutefois, le marché reste potentiellement porteur et intéresse de nombreux constructeurs, GM rejoignant Hyundai, Toyota, Daimler, Geely Automobile ou le groupe VW. Le premier cité faisant, par exemple, cause commune avec Uber Technologies avec un plan d’investissement à hauteur de 1,5 milliard $ dans le développement de la mobilité aérienne urbaine d’ici 2025.
De son côté, Elon Musk – PDG de Tesla – est persuadé que le développement de batteries plus puissantes permettra un essor de l’aviation électrique dans un délai de 3 ou 4 ans avec toutes les perspectives que cela ouvrirait pour les taxis aériens. Une première pierre à l’édifice ayant été posée aux USA par le Forum économique mondial et la ville de Los Angeles qui ont publié une liste de principes destinés à soutenir le déploiement de la mobilité aérienne urbaine aux États-Unis.
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