L'inspiration de ce concept-car est la Bizzarrini Manta de 1968 (voir les deux dernières photos ci-contre), un monovolume à moteur central, mais aussi à conduite centrale. Toutefois, la Quaranta se veut moderne, tout en étant l'expression de synthèse des réalisations Italdesign Giugiaro à qui l'on doit notamment la Ferrari 250 GT. Pour Genève, ce concept de supercar est à la fois super-sportif et écologique. Car la Quaranta roule en mode hybride, grâce à une collaboration avec Toyota. Et puis, ce concept peut accueillir trois adultes, puisque le conducteur est placé seul à l'avant, au milieu. Il y a même une quatrième place pour un enfant.
En détail
Le capot et le toit ne font qu'un puisque ce dernier est le prolongement du premier, sans rupture ! Giugiaro appelle ce profil un monovolume. En tout cas, il exploite bien l'inclinaison du pare-brise presque horizontal. Cette voiture est tellement plate qu'il faut y entrer debout. En effet, l'accès à l'habitacle s'effectue à travers deux hayons supérieurs à ouverture automatique. On remarque également que cette voiture n'a pas de calandre. Elle a été remplacée par deux entrées d'air latérales placées au-dessus des phares. Celles-ci remplissent également la fonction de déflecteurs avant. L'arrière joue aussi un rôle aérodynamique avec un spoiler à coupe en angle droit. Une découpe inspirée de la F1 et qui dispense la Quaranta d'aileron arrière supérieur.
Toyota a participé au projet pour le développement de la motorisation hybride. Ainsi, le moteur thermique, en position centrale arrière, n'affiche pas plus de 155 kW (211 ch), mais il est aidé par deux moteurs électriques si bien que la puissance totale est de 200 kW (272 ch). Cela fait aussi du concept une transmission intégrale électrique puisqu'il dispose d'un petit moteur électrique sur l'avant et d'un autre à l'arrière. Les ingénieurs transalpins et nippons ont calibré l'empattement du véhicule à 2620 mm, longueur jugée idéal pour l'architecture à moteur central. Les batteries sont placées entre le compartiment moteur et l'habitacle. Selon sa fiche technique, cette auto est capable de passer de 0 à 100 km/h en 4 s et de rouler à 250 km/h (limite électronique). Son couple est de 288 Nm à 4000 tr/min. Enfin, la Quaranta utilise une boîte automatique planétaire.
L'énergie électrique nécessaire au maintien du niveau de la batterie passe, en plus du freinage régénératif, via des panneaux solaires placés sur le toit entre les deux hayons et à l'avant. Ils forment ainsi une bande centrale opaque. La puissance produite par les panneaux solaires peut atteindre les 250 W. Cette électricité est également utilisée pour le fonctionnement du système de climatisation. L'autonomie va jusque 1000 km avec le double réservoir essence de 60 litres.
Tout le poids mécanique de cette voiture est contenu entre les deux essieux. Si bien que les pots d'échappement sont placés devant les roues arrière. Les suspensions avant sont également particulières. Sur le modèle de la F1 mais aussi des Toyota Volta (2004) et Alfa Romeo Scighera (1997), elles sont dotées d'un mono-amortisseur central. Enfin, l'assiette est variable sur deux positions, sportive ou rehaussée (230 mm).
Dans l'habitacle, ce qui frappe, bien sûr, c'est la position centrale du conducteur. Il bénéficie d'un volant multicommande reprenant une idée déjà présentée sur la Medusa en 1980. En effet, ses bras rassemblent toutes les fonctions de conduite et de gestion du véhicule. Une voiture qui se commande sans commodos, mais uniquement par des touches. En occupant la place centrale, le chauffeur libère de l'espace pour installer deux adultes en retrait et même un enfant tout derrière lui. Il faut dire que la voiture n'a aucun tunnel de transmission grâce à la transmission intégrale électrique. Enfin, la Quaranta a un coffre capable d'accueillir deux sacs de golf.
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