Selon l’AWSR (Agence wallonne pour la sécurité routière), 1 Wallon sur 10 prend le volant après avoir pris un médicament pouvant avoir un impact sur la conduite. Un quart des conducteurs wallons (25%) ignorent l’effet potentiellement négatif et dangereux de certains médicaments sur la conduite d’un véhicule.
Ainsi, les antihistaminiques font partie des substances ayant une influence sur la conduite. En effet, ces médicaments pris pour contre les allergies (le rhume des foins par exemple) peuvent provoquer un état de somnolence, une baisse de la réactivité et de la rapidité de mouvement.
Outre les antihistaminiques, les médicaments les plus dangereux pour la conduite automobile sont les antidépresseurs, les anxiolytiques et les somnifères. Même un sirop contre la toux peut avoir une influence sur la réaction au volant.
Filtre à pollen
Cependant, conduire avec des symptômes allergiques est également dangereux. Au volant, ils peuvent provoquer un gonflement des yeux ou des coulées de larmes réduisant la vue ou des éternuements fréquents limitant la liberté de mouvement et l’attention. En outre, le sommeil étant plus difficile lors de crises d’allergie, il y a un risque élevé de somnolence.
Que faire ? Tout d’abord, essayer de prendre le médicament uniquement après avoir pris le volant et tenir compte des indications sur la notice pour identifier les effets secondaires. Il est très important d’être attentif aux effets ressentis juste avant ou pendant la conduite. Il faut également veiller à s’assurer un bon sommeil au domicile (médicamentation, aération).
Ensuite, pour la voiture, il est utile de veiller à un bon entretien du filtre à pollen et à son remplacement dans les temps (généralement 15.000 km). Il est aussi possible de demander au garagiste de nettoyer le circuit de climatisation et d’aération de l’habitacle lors de l’entretien périodique.
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