La rumeur courait depuis plusieurs années et s’était intensifiée ces derniers mois, à plus forte raison au fil des atermoiements de Hyundai concernant son avenir en WRC – championnat du Monde des Rallyes – et son attrait pour l’hydrogène. Les masques sont désormais tombés et Hyundai fera bien ses débuts en FIA WEC – championnat du Monde d’endurance – et donc aux 24 Heures du Mans avec un prototype LMDh.
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Genesis en porte-drapeau
Cependant, Hyundai ne courra pas sous ses propres couleurs mais utilisera sa marque premium Genesis pour représenter le groupe coréen au sommet de l’endurance. Un choix cohérent qui devrait aider au redéploiement de la marque en Europe, entamé en Allemagne, au Royaume-Uni et en Suisse pour le moment. En sus, Genesis étant très apprécié et connu aux États-Unis, cela permettra un engagement ultérieur dans le championnat américain IMSA où les LMDh sont plus appréciées que les LMH – toujours absentes – depuis l’avènement de la nouvelle catégorie Hypercar/GTP.
En effet, Genesis alignera deux LMDh basées sur le châssis Oreca déjà utilisé par Alpine et Acura (en IMSA uniquement pour le moment). Le système hybride et la batterie standardisés seront donc également fournis par X-Trac, Williams Engineering et Bosch. Nous ignorons actuellement quel moteur thermique sera utilisé, mais parier sur un V6 turbo semble pertinent.
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Défier Toyota et Ferrari
Cette annonce implique que Genesis viendra affronter les références du championnat que sont Toyota, Ferrari et Porsche mais également la litanie d’outsiders composée d’Alpine, Aston Martin, BMW, Cadillac, Peugeot (il y a peu de chance que la marque au lion soit encore présente au-delà de 2025 au vu des résultats catastrophiques de la 9X8, ndlr) et Lamborghini. Reste à déterminer quelle sera l’équipe chargée de l’exploitation des deux Genesis LMDh. United Autosport dont Zak Brown – le patron de McLaren en F1 – est copropriétaire et TDS Racing (écurie française) figurent parmi les favorites avec un penchant plus appuyé pour la seconde.
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