Au-delà de leur rigueur journalistique et de leur point de vue de professionnels de l’automobile, les membres de la rédaction sont avant tout des automobilistes et des citoyens lambda. Dans « Rédacteurs sans filtre », c’est le cœur qui s’exprime avant tout ! Aujourd’hui, Hans Dierckx se réjouit de la nouvelle saison du WRC et, avec elle, ressent déjà la timide démangeaison du printemps.
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Il y a exactement un an, j'étais dans un avion à destination de Nice avant l'aube. Plutôt : Monte Carlo, pour un reportage sur la première manche de la nouvelle saison du WRC. J'ai délibérément choisi un siège sur le côté gauche de l'avion, pour assister à un magnifique lever de soleil sur les sommets alpins enneigés, à 10.000 mètres d’altitude.
La lumière est peut-être ce qu'il y a de plus beau dans le Rallye de Monte-Carlo : le soleil bas d'hiver dans les Alpes maritimes, qui illumine le paysage grandiose et les nouvelles voitures d'une lumière profonde et contrastée.
Symbolique
Il y a aussi du symbolisme dans ce soleil levant, et particulièrement l'année dernière. Après tout, à plusieurs égards, le WRC entamait alors un nouveau chapitre, avec les voitures hybrides de Toyota, Hyundai et Ford/M-Sport, ainsi que la fin de la présence à plein temps de Sébastien Ogier, ce qui signifiait que quelqu'un d'autre allait finalement décrocher le titre de champion du monde.
Cette année, cependant, inutile de rechercher une voiture flanquée du numéro 1 : contre la tradition, Kalle Rovanperä conserve son numéro favori, le 69, sur sa Toyota Yaris. Un humour adolescent de la part du nouveau champion du monde, mais dans le chef d'un jeune de 22 ans, on peut fermer les yeux sur de telles pitreries.
En effet, la science humaine affirme que le cerveau humain n'est pas complètement développé avant l'âge de 24 ans. En regardant le Flying Finn, on ne le lui reprochera pas : Rovanperä a l'expérience et la maîtrise de soi nécessaires pour mener à bien un week-end de rallye. Mais sous une grande pression cette fois, en tant que fer de lance d'une équipe d’usine.
Un scénario savoureux
Le prodige du Grand Nord contre le vieux guerrier des Cantons de l'Est : telle sera la savoureuse intrigue de la prochaine saison.
De tous les pilotes qui disputent le championnat complet, Neuville est le plus expérimenté. De plus, chez Hyundai, il est à nouveau le leader incontesté après le départ d'Ott Tänak.
Les cartes semblent meilleures que ces dernières années, car la i20 est également apparue complètement au point dans la seconde moitié de la saison 2022. Mais après 5 (cinq !) deuxièmes places au Championnat du monde, on ose à peine rêver qu'il puisse être titré cette année.
Cependant, les compteurs sont à nouveau remis à 0, rien ne va plus, faites vos jeux.
Le Rallye de Monte-Carlo, c'est le grand lever de soleil d'une nouvelle année de sport automobile.
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