- Avis Rédaction 15.65 /20
Si la gamme Qashqai 2024 commence avec le moteur Mild Hybrid 140 ch et boîte manuelle à 36.190 € en finition de base Acenta, l’accès à l’univers e-Power, comme illustré dans cet essai, demande une mise minimale de 43.340 € (finition N-Connecta). Comparée aux 42.690 € demandés pour une version e-Power de base pour la génération d’avant ce face-lift, l’augmentation est mineure au vu de l’équipement de sécurité considérablement enrichi. L’accès à l’univers hybride est donc un peu plus cher que dans le cas du Renault Austral, dont la version E-Tech Full Hybrid de 200 ch réclame 39.300 € en finition de base. 4.000 € d’écart difficiles à justifier. Certes, l’ambiance intérieure est plus valorisante, plus gratifiante dans le cas du Nissan, sa qualité perçue apparait de meilleure facture et plus proche de l’univers premium. Le fonctionnement de sa chaîne cinématique apparait aussi plus onctueux, plus fluide, plus raffiné. Mais la différence de budget reste conséquente. Ce Qashqai n’est donc pas donné malgré son riche équipement de série. Cependant, les options sont rares et souvent accessibles. La finition N-Design dispose ainsi de série de cette peinture bi-ton mais le Pack hiver (volant, sièges avant et pare-brise chauffants) est à 600 €, le pack Easy (hayon automatisé, affichage tête haute et siège du conducteur électrique 8 directions) à 1.100 € et enfin le toit panoramique en verre à 750 €.
En matière de consommation, nous sommes arrivés à une moyenne de 6,5 l/100 km au terme de notre semaine d’essai et des près de 1.000 km parcourus. C’est un résultat honorable, sans plus, pour un SUV de ce gabarit et de cette masse, qui affiche tout de même 190 ch. En circulation urbaine, il sera évidemment possible de faire mieux, car l’électricité est plus souvent mise à contribution, moteur thermique fréquemment coupé. Mais sur les grands axes, la petite batterie se vide vite et donc le moteur thermique doit l’alimenter en courant assez fréquemment. Heureusement, le réservoir d’essence compte 55 litres, ce qui permet de voir venir en matière d’autonomie et d’atteindre un rayon d’action qui dépassera les 800 km. On est loin des plus de 1.000 km et plus de la grande époque des Diesel, mais c’est un autre débat.
Enfin, pour ce qui concerne la fiscalité, il est cocasse de voir que la Wallonie et Bruxelles considèrent ce Qashqai e-Power comme un hybride, ce qui n’est pas faux, mais se basent sur les caractéristiques de son moteur thermique (116 kW, 8 CV) pour établir ses taxes de circulation annuelles et de mises en circulation. Alors que ce moteur n’entraîne jamais les roues. Mais comme ce Qashqai génère des émissions à l’échappement, il ne peut être considéré comme un électrique, avec le niveau de taxes minimum réservé aux VE. Y compris en Flandre, donc. Mais dans tous les cas de figure, le niveau de taxation apparait quoi qu’il en soit très mesuré.
Version testée
Nissan Qashqai e-POWER N-Design | |
Consommation mixte | 5.2 l/100 km |
Emission de CO2 | 117 g/km |
0 à 100 km/h | 0,00 sec. |
1000m départ arrêté | NC |
Prix de revient au km | 0,53 € |
ATN mensuel | NC |
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Dans cet article : Nissan, Nissan Qashqai
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