Essai détaillé / Renault Symbioz E-Tech Full Hybrid: Chantre de la pensée unique

Renault présente son Symbioz comme un véhicule familial à 5 places. En réalité, la largeur mesurée de l’engin lui permet plutôt d’accueillir 2 adultes à l’arrière, car je ne voudrais pas être le sacrifié à la place centrale. Cela dit, les deux occupants de la banquette disposent chacun de leur liseuse personnelle et d’assez d’espace en garde au toit malgré la présence de l’immense toit vitré (mais non ouvrant), opacifiant à la demande, y compris à la voix via Google Assistant. Mais ce toit Solarbay est une option à 1.500 €. Une option à recommander tant il fait baigner l’habitacle de lumière. Ce Symbioz met en avant sa banquette coulissant sur 16 cm, ce dont est dépourvu le Scénic E-Tech pour mettre en avant sa modularité. C’est un peu optimiste. D’accord, reculée au maximum, elle dégage un rayon aux genoux acceptable pour les occupants arrière, mais sans battre de record en la matière. Dans ce domaine, on n’est pas chez Skoda en tout cas.  Et avancée, elle permet d’augmenter le volume de coffre de 492 à 624 litres. Sauf que ce volume supplémentaire doit composer avec un «trou» entre le bas de la banquette et le plancher du coffre, un «trou» peu pratique en l’occurrence. Et même si les dossiers sont fractionnés 60/40, l’assise coulissante est monobloc, réduisant encore d’autant la modularité. Oubliés donc, les 3 sièges arrière individuels et amovibles des Scénic d’autrefois, que le Scénic 4 avait de toute façon déjà délaissés. Cela dit, l’habitacle est bien pourvu en espaces de rangements (24,7 litres au total), les sièges avant soutiennent bien et la qualité perçue confirme les progrès récents de Renault en la matière, malgré quelques plastiques encore un peu légers par endroit. À noter toutefois qu’en cas de choix de la roue de secours galette en option (à recommander, car ne coûtant que 180 €), le coffre perd son plancher réglable en hauteur, ce qui réduit considérablement son volume utile. Crever ou charger, il faudra choisir…