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Essai détaillé / MG ZS Hybrid+: Maître-achat ?

Rédigé par Steven Appelmans le

Rarement un changement de génération aura été aussi radical que celui de la MG ZS, car pas un boulon du SUV compact chinois n’a en effet été conservé sur cette nouvelle version. Les moteurs à essence et la variante 100% électrique de la génération précédente ont cédé la place à une entité hybride auto-rechargeable. La consécration? Texte : Steven Appelmans/L.B. | Photos : Jeroen Peeters

  • Avis Rédaction 16.10 /20

Nous ne reviendrons pas sur toute l’histoire, contée des dizaines de fois, mais pour les absents et les distraits rappellons que bien que MG reste l’acronyme de «Morris Garages», chargé d’un caractère britannique, le constructeur navigue sous pavillon chinois depuis... 2006! Avec une approche de l’automobile bien différente: MG s’est muée en une marque low cost qui brandit le meilleur rapport qualité/prix en qualité d’atout principal. à l’origine, les nouvelles MG se destinaient à la Chine et au Royaume-Uni, mais comme un automobiliste reste un automobiliste, MG savait que le reste de l’Europe ne serait pas contre de bonnes voitures à prix cassé.
La ZS EV arrivée en 2019 a ainsi immédiatement donné des sueurs froides aux concurrents européens, car suffisamment pratique, technologiquement avancée, le tout à un tarif nettement inférieur à ce que les acteurs du Vieux continent proposaient alors.  Et donc, lentement mais sûrement, le SUV ZS a vu ses immatriculations progresser en flèche. En particulier lorsque ce SUV compact s’est équipé de moteurs à essence classiques. Un succès qui a donc appelé cette deuxième génération. Cette fois plus question de perdre du temps en présentations. Le nom s’est imposé, la notoriété s’est installée. Le ZS veut passer du statut d’outsider à celui de premier choix, et ce auprès d’un panel de clients plus large. C’est très ambitieux. Et on ne peut plus réaliste.
LE CONCEPT
Certes, il reste des points de divergences, à commencer par ces badges «100» qui réfèrent au centenaire que la marque MG vient de fêter. Si vous acceptez le fait que la marque MG d’aujourd’hui ne fait que s’inscrire dans la continuité des roadsters d’antan, sous l’ère 100% british, passonsz. Mais selon nous, c’est là que le marketing va trop loin. La voiture n’a pas besoin de ça pour convaincre. Parce que ce nouveau ZS, dont la métamorphose se caractérise par une maturité évidente, n’a pas besoin de cette référence au passé lointain et aux liens si ténus.   
Ce style, générique, s’exprime par une carrosserie considérablement plus grande. Près de 11 cm de plus en longueur, pour un petit cm en largeur. La seule réduction concerne la hauteur, réduite de 1,4 cm pour rendre l’engin plus aérodynamique, mais aussi mieux posé, plus trapu.  Les Chinois ne précisent toutefois pas le gain en finesse aérodynamique.  La légèreté des portes dégage certes une impression assez «toc», mais elles se referment dans un bruit sourd qui inspire plutôt confiance. Par ailleurs, s’il est possible d’atteler une remorque à votre ZS, celle-ci ne doit pas excéder 500 kg.

  • Rapport qualité-prix impitoyable
  • Espace arrière très généreux
  • Comportement routier agréable
  • Sobriété pas au niveau attendu
  • Léger manque de rigueur
  • Quelques lacunes d’équipement

Dans cet article : MG, MG ZS

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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