En bref
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Tenue de route
Difficile de ne pas se laisser subjuguer avec 306 ch et 400 Nm sous le pied, propulsé par le Twin Turbo à injection directe d’essence (sDrive 35i). L’autre 3 litres 6 cylindres, le plus orthodoxe atmosphérique de 258 ch (sDrive 30i) grise à peine moins. La fougue du 35i est cadensée par l’irréprochable boîte manuelle 6. Nous n’avons pas pu regoûter à la «double embrayage robotisée à 7 rapports» testée lors d’un 1er contact. Le 30i a étiré sa légendaire élasticité sur les 6 vitesses d’une automatique de renom (la ZF 6HP26).
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Sécurité
Le sens critique s’émousse lorsque le plaisir de conduite repose sur tous les superlatifs: une rigidité structurelle record, une suspension filtrante et très bien amortie, un équilibre dynamique de haute tenue posé sur les meilleurs runflats du marché (des Bridgestone Potenza en 18”) et, last but not least, les 6 cylindres de 3 litres les plus mélodieux de la planète. La disparition du frein à main au profit d’un électrique a donné beaucoup de liberté pour «étaler» le poste de conduite, où le clair rencontre le foncé en dessinant des courbes qui abaissent la ligne d’horizon...
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Confort
Le Z4 est à l’évidence moins spartiate qu’auparavant. Pas seulement parce qu’il a la faculté de s’ouvrir au plein air en 20 s et de nous remettre à couvert dans un cocon parfaitement insonorisé dans le même laps de temps. Le réglage de la suspension du modèle sortant se situe, par la dureté, entre les modes «Sport» et «Sport +» du châssis M adaptatif, une des options de notre sDrive35i. Le sDrive 30i possède les trains roulants standards.
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Sens pratique
A propulseur identique, le coupé roadster pèse 120 kg de plus que le roadster qu’il remplace. C’est peu si l’on considère que, sans changer d’empattement ni de hauteur, le Z4 a gagné 13 cm en longueur et 1 cm en largeur. Les vitres, notamment les custodes arrière, augmentent la visibilité de 40% par rapport au Z4 Cabriolet à capote en toile. L’accessibilité est bonne, mais l’habitacle manque toujours d’espaces de rangement utilisables. Même si le coffre, très logeable pour une stricte 2 places, dispose d’une trappe à skis...
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Budget
Les 3 litres BMW revendiquent le meilleur rapport performances/consommation. La silhouette du toit rigide flatte les proportions du Z4. BMW prétend être le seul à l’avoir intégrée dans une ligne de caisse aussi basse: celle d’un roadster avéré, à bord duquel on s’assied bas, très près du plancher. Les concurrents seraient-ils moins authentiques? Une chose est sûre: le rival tout désigné n’est autre que le plus cher Mercedes SLK, le premier du genre coupé roadster et modèle dont le succès ne faiblit pas, pas même en deuxième génération.
Le nouveau Z4 ne devient pas, d’une simple pression de 20 secondes sur un bouton, à moitié roadster ou à moitié coupé. Avec lui, on achète un modèle pour vivre pleinement avec deux voitures à la personnalité distincte, en ce sens qu’il est plus roadster et plus coupé que ses stricts congénères respectifs. Comme il peut prétendre mieux explorer les deux genres que son seul véritable rival, le Mercedes SLK. Et puisqu’il est moins cher, plus actuel et mû par des mécaniques encore plus extraverties, nous souscrivons... des deux mains!
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