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En bref

Mécanique
Le nouveau tricylindre est plein de vitalité et exhale une sonorité de caractère. Malgré ses 60 ch et 95 Nm, il revendique des performances décentes. Or, pour en tirer toute la quintessence, il faut user abondamment du sélecteur (étagement long), ce qui n'est pas une tare au vu de sa facilité de manipulation. La moyenne de notre essai, 5,1 /100 km, reste acceptable, mais avec un minimum d'attention, on peut envisager de descendre au niveau de la norme européenne, soit 4,1 l/100 km.
Tenue de route
Le comportement de la Focus ST est enthousiasmant. Très direct du fait de la crémaillère à pas variable, il peut dérouter dans un premier temps parce que peu de mouvements sont nécessaires pour provoquer cette sportive au sang chaud. Une fois que l'on s'y est fait, on se félicite de voir à quel point elle peut être joueuse tout en restant très saine. Seul regret: les violentes remontées de couple dans la direction sur les revêtements inégaux, que le moteur de l'assistance est pourtant censé atténuer.
Sécurité
La Citigo a décroché 5 étoiles aux tests Euro-NCAP, en grande partie grâce à la rigidité de sa carrosserie. Elle possède à l'avant, de même que latéralement, les airbags nécessaires pour protéger la tête et le buste. Les fixations Isofix à l'arrière et le contrôle de trajectoire (ESP) font partie de la dotation d'origine. En option, la Citigo peut s'enrichir du City Safe Drive, qui freine automatiquement en cas de risque de collision à basse vitesse. Globalement, le comportement est reposant.
Confort
L'amortissement de qualité procure un bon maintien de caisse, mais aussi un très bon confort sur les inégalités. Progressive, la suspension met bien à l'abri ses occupants tout comme les baquets (avant) Recaro fournis de série. En revanche, bien qu'elle dispose d'une instrumentation enrichie, la Focus présente toujours une ergonomie discutable faite de trop nombreux boutons et de menus lents et peu intuitifs.
Sens pratique
Si les baquets sont très confortables, leur encombrement est nettement supérieur à celui des sièges traditionnels, ce qui ne facilite guère l'accès. Les espaces de rangement sont suffisants et l'habitabilité reste généreuse, à l'instar du coffre. La finition est plutôt soignée et l'équipement de série est complet dès le niveau d'accès. Attention: cette exécution ST1 est incompatible avec certaines options. Le fin du fin du sens pratique, c'est la variante Clipper. Une exclusivité chez les sportives.
Budget
La Focus ST n'est vraiment pas chère. Certes, d'autres sportives vendent leurs charmes encore moins cher, mais c'est souvent au prix d'un équipement dépouillé, ce qui n'est absolument pas le cas ici. Mieux: les équipements additionnels sont aussi tarifés au plus bas et Ford propose des packs d'accessoires à prix avantageux. Les garanties restent malheureusement celles d'un produit traditionnel. Ce qui signifie qu'on ne profite de rien de mieux que du minimum syndical (2 ans).

Conclusion / Ford Focus ST

Le fantastique 5 cylindres n'est plus, mais ça n'a pas empêché Ford de nous refaire une ST débordante de caractère. Mieux: plus performante, cette Focus se montre même plus vivante sur la route grâce à un équilibre peaufiné et une agilité amplifiée qui transforme le premier virage venu en petit moment de bonheur. Bien sûr, certains nous diront qu'elle ne possède pas la précision chirurgicale de la reine de la catégorie, la Mégane RS. C'est vrai, mais la «formule Ford», qui combine un plaisir accessible à tout moment et une vraie polyvalence au quotidien, n'en est pas moins captivante pour autant. Et de toute façon, la plus radicale des Focus doit s'appeler RS. Dans les quartiers généraux de Cologne, le sujet reste bien sûr encore hautement tabou, mais comme pour faire discrètement passer un message, un ingénieur nous chuchotait récemment que le développement d'un 2,3 litres était en cours et que sa puissance devrait avoisiner les 330 ch. Quelle plus belle manière faire vivre le rêve?

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