En bref
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Tenue de route
Moins explosif que son aïeul 1.4, le 1.2 TDI libère sa puissance avec le même débit à tous les régimes. L’étagement des rapports de boîte, volontairement long, lui enlève toute vitalité sous les 1500 tr/min. En revanche, son couple maxi disponible sur une large plage l’aide en reprise. Le petit levier commandant la boîte est bien guidé et facile à manipuler. La direction enregistre les mêmes progrès que dans la berline, la montée en effort est toujours linéaire, mais manque en-
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Sécurité
A l’instar de la berline, le break ST présente un comportement sûr et rassurant en toute circonstance. Le faible couple du 1.2 TDI ne prend jamais la motricité en défaut et les freins sont suffisamment puissants et endurants malgré les tambours à l’arrière des versions de moins de 85 ch. A l’avant, les 6 airbags protègent efficacement conducteur et passager. Les occupants arrière sont quant à eux plus exposés en cas de pépin, puisqu’ils ne disposent pas de coussin gonflable (même
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Confort
Du fait du sous-amortissement général, la suspension absorbe difficilement les grosses déformations, qui la font trop souvent entrer en contact avec les butées. Le conducteur dispose d’une grande amplitude de réglage pour trouver sa position au volant et l’habitabilité est correcte. Les passagers arrière ne profitent en revanche pas des 18 cm supplémentaires, qui se destinent exclusivement à l’espace de chargement. La climatisation est manuelle, mais de série sur l’exécution Style.
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Sens pratique
Les portes arrière plus longues de 15 mm sur la variante break «facilitent» l’accès à la banquette. Le coffre est pourvu en option de nombreuses astuces pratiques (filet, crochets, planche à chapeaux compartimentée) et d’une large ouverture facilitant son accès. Dommage que le seuil ne soit pas affleurant et que la banquette, une fois rabattue, ne dégage pas un plancher plan. La finition est correcte et l’équipement de série riche, à condition d’opter pour l’exécution Style.
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Budget
Outre son positionnement tarifaire avantageux bien qu’elle ne soit pas la plus accessible, l’Ecomotive bénéficie de divers primes et bonus octroyés pour ses faibles émissions de CO2. En cycle Euromix, elle se contente de 3,4 l/100 km. Même si la consommation réelle est moins flatteuse, elle n’en demeure pas moins raisonnable. Le 1.6 TDI se montre plus à l’aise au quotidien, mais, bien que facturé 400 € de moins en version 90 ch, il ne profite pas des 600 € de la RW ni des 3% de prime
Même si elle ne s’adjuge pas le haut du classement en volume de chargement, l’Ibiza ST offre un rapport habitabilité/encombrement généreux doublé d’une esthétique flatteuse. En exécution Ecomotive, elle s’annonce même comme un outsider de choix face au tiercé existant – Fabia Combi, Clio Grandtour et 207 SW – grâce à son très faible rejet de CO2 synonyme de primes à gogo (15% de prime fédérale, 210 € pour le filtre à particules et 600 € de la Région wallonne). L’Ibiza ST jouit également d’un autre atout financier: elle se présente comme l’un des modèles les plus accessibles de sa catégorie (à équipement équivalent), juste derrière sa cousine Fabia. Reste à voir si la clientèle succombera aux charmes de l’espagnole ou si l’habitabilité du cargo tchèque continuera de l’emporter aussi majoritairement. Sans compter que les françaises n’ont sans doute pas dit leur dernier mot!
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