Essai détaillé / Volkswagen Arteon 2.0 TDI 240 : démonstrative, sous tous les angles

En bref

• La dynamique

  Avec sa double suralimentation, le TDI 240 offre la puissance et le couple d’un 6 cylindres sans l’inertie. Souple et agréable sous la pédale, il garantit des performances premier choix. Comme souvent avec la boîte DSG, l’accord est réussi et le confort est bel et bien au rendez-vous. On apprécie aussi le bon comportement dynamique de l’Arteon… un peu moins sa direction au clavetage perfectible, qui ne la rend pas très sereine sur autoroute.

• Sécurité

  Les 3 paires d’airbags les plus courantes (frontaux, latéraux avant et rideaux) sont là et l’Arteon peut encore accueillir deux coussins supplémentaires sur la banquette (385 €) pour protéger les passagers des chocs latéraux. Les aides à la conduite sont aussi nombreuses, avec en tête le Lane Assist (de série), qui maintient l’Arteon automatiquement sur sa bande de circulation. Le freinage automatisé en ville (pour éviter de heurter un piéton) est aussi inclus dans la dotation.

• Confort

  Avec le 2.0 TDI 240, l’Arteon a droit au DCC, l'amortissement variable, réglable selon 3 modes: Comfort, Normal ou Sport. Dans l’absolu, on trouve le train arrière toujours un peu trop raide, au contact des dos d’âne par exemple. Qu’à cela ne tienne, l’Arteon se rattrape en offrant des sièges moelleux et confortables, un habitable spacieux et une insonorisation globalement réussie. Rien à redire non plus sur la climatisation bizone, livrée de série.

• Sens pratique

  Accès à bord aisé, même à l’arrière, où la ligne de toit tombante pouvait faire craindre le contraire. Avec ses 563 l sous le cache-bagages, le coffre est logeable; et facilement accessible, grâce au grand hayon. Pour les plus gros transports, le dossier de banquette se rabat, offrant 1.557 l (en chargeant jusqu’au toit). S’agissant de sa berline haut de gamme, Volkswagen aurait pu mieux soigner sa finition: beaucoup de plastiques et des accostages pas toujours francs.

• La connectivité

  La dotation de base comprend déjà l’écran tactile, le système audio à 8 haut-parleurs et l’interface Bluetooth pour connecter facilement un téléphone portable. Les deux systèmes de navigation proposés en option, Discover Media (850 €) et Discover Pro (1.970 €), se différencient par la taille de l’écran, la reconnaissance vocale et gestuelle et l’offre d’applications connectées. Leur ergonomie est généralement bien pensée.

• Budget

  A 52.160 € l’exemplaire, la 2.0 TDI 240 4Motion est la plus chère des Arteon. Un coup d’œil à la concurrence démontre cependant que, pour bénéficier des mêmes volume habitable, performances et équipement, il faut débourser de 5 à 25% de plus chez les autres marques. Assurément, on classera donc cette berline parmi les bonnes affaires de la catégorie. D’autant que l’exécution R-Line, la seule proposée par Volkswagen avec le TDI 240, elle apparaît plutôt bien équipée.

Conclusion / Volkswagen Arteon 2.0 TDI 240 : démonstrative, sous tous les angles

S’il est évident que l’Arteon mise avant tout sur sa silhouette pour se faire remarquer, ce serait une erreur de penser qu’elle n’a rien d’autre à offrir. A la fois spacieuse pour les passagers et pratique pour les bagages, elle peut sans peine remplir son rôle familial, tandis que les gros rouleurs solitaires apprécieront sereinement son bon confort et les belles prestations de son 2.0 TDI 240. Sensiblement moins chère que les berlines premium qui jouent habituellement aux avant-postes de la catégorie, la grande Volkswagen a donc une belle carte à jouer... même si quelques attentions supplémentaires au confort (suspension principalement) et à la finition ne lui auraient pas fait de tort.

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