Pour sa plateforme, la nouvelle A reçoit bien sûr le châssis inauguré par la Classe B et qui équipera encore de nombreux modèles à l'avenir. Trois lois d'amortissement sont prévues pour la A : normal, sport (en option) et sport «engineered by AMG» pour la 250 Sport. Sans surprise, la voiture reçoit l'ESP, l'ABS et les assistances au freinage coutumières chez Mercedes, mais la dotation de série s'enrichit aussi de l'Attention Assist (la voiture surveille votre état de vigilance) et du Collision Prevention Assist (une alerte visuelle et auditive en cas de risque de collision : le conducteur doit toujours freiner lui-même, mais profite d'une surassistance).
Nos premiers kilomètres de découverte de la Classe A se sont déroulés en Slovénie, jeune État où il fait bon rouler. Mais le véritable dépaysement, nous l'éprouvons en nous glissant à bord de la Mercedes, où un autre monde nous attend. Le revêtement de l'habitacle est soigné et empreint de qualité. La hauteur d'assise baisse de 20 cm par rapport à une Classe A de génération précédente, procurant une position de conduite qui invite à démarrer au plus vite. Nous entamons les essais au volant de la 220 CDI à suspension sport et, autant le dire d'emblée, la différence en matière de comportement routier est spectaculaire par rapport à une ancienne A. Nous préférons nettement la suspension standard de notre second véhicule d'essai, la 200 CDI. En outre, cette dernière est tout sauf sous-motorisée.
À l'évidence, avec la nouvelle A, Mercedes change son fusil d'épaule. Les concurrentes «premium» directes que sont les Audi A3 et BMW Série sont bien dans la ligne de mire, d'autant que ses moteurs et son châssis ne craignent aucune comparaison. Et au vu des réactions des passants, le nouveau style semble séduire. Une chose semble acquise : la Classe A n'a pas fini de faire parler d'elle.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1527 du 11 juillet 2012.
Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz Classe A