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Par rapport à sa devancière, la SLS à portes «papillon», la GT, plus compacte et moins chère, vise un public plus large, plus précisément celui de la Porsche 911. L’AMG GT présente des lignes puissantes trahissant d’emblée son architecture traditionnelle. Monté en arrière des roues avant, le V8 repousse les deux occupants presque sur l’essieu arrière, offrant une belle vue sur le long capot. Le Coupé a été rapidement épaulé par un Roadster à capote textile qui, malgré la présence de renforts structurels, n'accuse que 55 kilos de plus sur la balance.
Élaboré pour l’AMG GT, le V8 bi-turbo est réalisé à partir de deux 4-cylindres issus de l’A 45 AMG. Monté à la main, ce 4 litres fournit 530 ch dans la GT, 557 ch dans la GT C et même 585 ch dans la GT R. Montée entre les roues arrière, la boîte robotisée à 7 rapports contribue à la répartition des masses AV/AR de 47/53%. Équipée de l’amortissement piloté Ride Control, qui peut être complété du pack AMG Dynamic Plus intégrant désormais les roues arrière directrices, la GT se laisse mener aisément, encore qu’elle puisse se montrer assez vicelarde à la limite. Sa vocation sportive s'exprime par ailleurs à travers des réactions de châssis plutôt sèches, tandis que les bruits aérodynamiques et de roulement, trop présents, sont indignes d'une vraie «Gran Turismo».
La GT est moins macho que sa devancière, mais plus équilibrée et plus utilisable au quotidien. Mais si l’on veut explorer ses limites, mieux vaut se tenir sur ses gardes. Le Coupé et plus encore le Roadster offrent en tout cas des sensations brutes de décoffrage.