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Edito / Circulez !

Rédigé par Tony Verhelle le 13-11-2015

À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous revenons d’un séjour au Japon, dans le cadre du salon de Tokyo. Et Tokyo est la ville du futur en matière de mobilité

À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous revenons d’un séjour au Japon, dans le cadre du salon de Tokyo. Ce n’est pas la première fois que notre métier nous offre cette occasion. Depuis le milieu des années 80, notre compteur est à une vingtaine de déplacements dans la capitale nippone. Suffisamment pour prétendre à une certaine connaissance de l’endroit.

Et comme à chaque fois, nous y sommes stupéfaits par la mobilité. Pour situer, rappelons que le Japon compte 130 millions d’habitants évoluant sur un territoire grand comme 12 fois la Belgique (375.000 km2). Bref, à première vue, une densité de population comparable à la nôtre, mais à l’énorme différence que 80% du territoire nippon est incompatible avec le développement urbain, ce qui implique une autre réalité: en fait, les Japonais doivent organiser leur vie sur un cinquième de leur territoire. Ce qui englobe tout: le logement, la culture, l’industrie, les loisirs. Absolument tout. Les trois quarts des Japonais se concentrent donc sur l’île (centrale) de Honshu, la plus grande du pays, où existent non seulement beaucoup de zones montagneuses – dont celle du fameux mont Fuji –, mais aussi la plus dense des agglomérations au monde: le «Grand Tokyo», qui s’étend jusqu’à la zone portuaire de Yokohama; plus de 35 millions d’habitants sur une surface représentant un tiers de la Belgique. Ce n’est plus tout à fait la même chose…

À la lecture de ces chiffres, on imagine une situation monstrueusement chaotique sur les routes. Or, en pratique, les choses prennent une tournure étonnante. Ainsi, en 2015, lors de nos mouvements par la route, nous sommes restés à l’arrêt moins longtemps qu’il y a 20 ans, et ce parce que les autorités de la ville s’appuient sur une théorie simple: assurer une circulation aussi fluide que possible, en permanence. Et ce quel que soit le moyen de locomotion: voiture, vélos, mais aussi bateaux, piétons, rames de métros, trains…

Ce contrôle est assuré par une sorte de méga-centre de supervision où tout est mis en œuvre pour observer le trafic et y réagir en temps réel. Un exemple: les grands carrefours sont visibles sur un écran, permettant de suivre l’évolution de n’importe quel véhicule, individuellement. Si une voiture s’approche trop rapidement d’un croisement, un préposé va volontairement allonger la durée du feu vert pour lui permettre de passer sans risquer une collision. Intelligent, mais uniquement applicable à un réseau composé d’automobilistes disciplinés et conscients de devoir agir pour le bien de tous. Et là, entre un automobiliste japonais et un européen, il reste encore un gouffre… Ajoutez à cela une infrastructure des années-lumières en avance sur la nôtre et une volonté de tous les décideurs de mettre leurs compétences au service de l’amélioration de la circulation pour le bien commun et vous obtenez un modèle à suivre. En 2020 (année des Jeux olympiques de la ville), Tokyo sera aussi la ville du futur en matière de mobilité. D’ici, tout cela n’est encore qu’un rêve…

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