En octobre 2018, la Région wallonne, via un plan financier de la Sogepa, signait un accord avec le chinois Thunder Power pour la construction d’une voiture électrique sur le site de Caterpillar. Nous sommes en avril 2019 et Le Soir a voulu savoir si cela bougeait du côté de Gosselies. Que pas le moindre soupçon de chaîne d’assemblage ne soit pas encore installé, a priori, cela ne semble guère inquiéter la Région wallonne car ce serait normal. D’autant qu’elle a la charge de débarrasser le site de ce qui n’intéresse pas Thunder Power.
Pas encore au Moniteur
Mais, l’entreprise chinoise – qui n’a toujours rien produit non plus en Chine – a déjà failli dans un de ses engagements. Elle n’a pas encore fondé sa filiale belge. En principe, la Sogepa a prévu de la financer à hauteur de 150 millions, pour autant qu’elle soit une société de droit belge. Cela devait être fait en mars. Or, Le Soir indique que rien encore n’a été inscrit dans Le Moniteur. Du côté des sous-traitants, essentiellement flamands par ailleurs, aucune nouvelle non plus en provenance de Ghanzou. Pourtant, le constructeur a reçu des mains de la Région wallonne toute une liste d’entreprises belges désignées comme partenaires potentiels… Sauf si tout est amené de Chine, bien évidemment.
Pessimisme
Malgré tout, Le Soir indique que le bras financier de la Région wallonne semble serein. Le versement de tranches, dont une première de 50 millions d’euros, vers le holding de Thunder Power aux Îles Vierges, serait liée à des garanties, notamment d’agrégation de la citadine électrique Chloé et de la mise en production. Même si la Sogepa a pris des dispositions pour ne pas avoir à payer du vent rubis sur ongle, on est en droit de s’interroger sur la viabilité de ce projet. Et une réunion est prévue en Chine en mai prochain. D’autant que l’industrie automobile électrique chinoise est en pleins bouleversements. Ce qui pourrait être fatal à Thunder Power !
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