L’immatriculation est vissée ou rivetée sur toutes les voitures du monde. Les formats et les couleurs diffèrent, mais le but est le même : permettre d’identifier le propriétaire d’un véhicule. Elle peut tout autant servir à la police, notamment pour les radars, que pour les victimes d’un accident ou d’un acte malveillant. Cette plaque de métal a plus de 100 ans déjà. Pourtant, elle évolue sans cesse. Ainsi, les puces RFID liées à l’immatriculation vont arriver prochainement dans plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, Dubaï, le Mexique ou l’état de Californie aux États-Unis. Il y a également des projets de plaque numérique.
Made in France
À Lyon, à la fin du XIXe siècle, le parc de la Tête d’Or était ouvert aux (premières) automobiles. Suite aux accidents, avec délit de fuite, les autorités lyonnaises ont imposé en 1891 l’affichage d’un numéro bien lisible sur la voiture. En 1893, cette identification sera liée, par l’Administration, aux nom et adresse du propriétaire du véhicule. Paris suivra cette démarche la même année avec une Ordonnance de la Préfecture datant du 14 août 1893. Elle impose une plaque à fixer à gauche. Pourtant, cette idée date du XVIIe. En 1749, un officier de la maréchaussée, M. Guillauté, souffle au roi Louis XV de donner un numéro à chaque véhicule hippomobile parisien pour leur identification. Finalement, en 1783, le Conseil du roi de France impose une plaque de métal aux rouliers et cochers portant les nom et adresse de leurs propriétaires.
Le rouge en 1925
Jusqu’en 1901, en France, les plaques portent clairement les noms et adresses. Ces données vont disparaître au profit d’une combinaison de chiffres et de lettres. Ces dernières étant liées à l’arrondissement minéralogique. Les Allemands reprennent le système de plaque dès 1896 et les Néerlandais en 1898. En Belgique, l’immatriculation apparaît en 1899. Au départ, c’était des caractères noirs sur fond blanc. En 1919, on inverse tout cela. Et puis, en 1925, le rouge apparaît, mais comme couleur de fond. C’est en 1928 que la première planque blanche à caractères rouges fait son apparition. Elle ne quittera plus les véhicules belges. Du moins pas tous, puisque notre pays a eu la particularité de disposer de plusieurs couleurs en fonctions de certains catégories (motos, OTAN, militaires, Union européenne) remplacées dorénavant par un caractère indice.
Nouvelle plaque en 2010
Les Belges utiliseront le simple nombre sur des plaques en émail jusqu’en 1954. Entre 1954 et 1961, l’immatriculation belge aura 1 lettre et 4 chiffres. La combinaison évoluera jusqu’au système actuel initié en 2010 avec 1 caractère indice, 3 lettres et 3 chiffres. C’est aussi à cette date qu’arriveront des plaques plus grandes intégrant le drapeau européen. Le rouge deviendra rubis, un ton plus foncé rendant l’identification plus facile (pour les radars). Il avait été question de passer au jaune et noir, mais ce mélange de couleur a été rejeté par une partie de l’opinion publique attachée aux caractères rouges, notamment au sud du pays. La Belgique, tout comme le Royaume-Uni et d’autres pays, autorise des plaques personnalisées, payantes. Et certains ne manquent pas d’imagination dans ce domaine. Enfin, d’autres pays affichent la région, le département, le Land, la province ou le canton sur l’immatriculation.
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