La Norvège n’étant pas dans l’Union européenne, le pays le plus électrifié du continent ne peut tirer vers le haut la part de marché des voitures électriques au sein de l’U.E. En effet, les ventes des automobiles à motorisation électrique se situent juste sous les 2 % de l’ensemble des ventes dans l’Europe des 28. Hormis l’autonomie, le principal frein est le coût d’achat trop élevé, en partie à cause des batteries. Celles-ci représentent 30 % à 40 % du prix. De plus, il manque de bornes de recharge sur la voie publique. On en compte 100.000 sur le territoire européen alors qu’il en faudrait au moins 2 millions. De plus, les stations actuelles de recharge sont surtout concentrées aux Pays-Bas, en Allemagne et en France.
Pertes d’emplois
La progression de la voiture électrique est perçue comme trop lente aux yeux des constructeurs qui y ont investi. D’un autre côté, un succès massif aurait un impact à la fois sur les emplois et la fiscalité. Ces modèles étant plus simples à fabriquer et moins chers à entretenir, ils pourraient provoquer des pertes d’emplois dans l’industrie automobile et dans les réseaux de distribution (75.000 personnes en Allemagne selon une étude allemande). Et puis, il y aurait un sacré défi budgétaire pour les États par rapport à la taxation autour des véhicules à moteur thermique qui deviendrait moins rentable. Cette recette fiscale perdue est estimée à 413 milliards d’euros par an dans l’U.E. en cas de parc automobile électrifié. Mais sur ce dernier point, on peut compter sur l’imagination des autorités pour trouver les taxes ad hoc afin de combler ce manque à gagner.
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