Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Rétro / Le Garage : Austin Healey 100/4 (1953)

Virginie Piron, passionnée d'automobile, présente sa fierté sur roues : une Austin Healey 100/4 de 1953.

«J’avais huit ans quand mon père a acheté cette Austin Healey de 1953 avec ces mots magiques: celle-ci, je la garde pour ma fille!» En 1980, Virginie Piron ne réalise pas, bien sûr, le cadeau qu’André lui offre. Les moteurs font partie de la culture familiale. Dans les années ’50 et ’60, André Piron est une référence dans le monde du trial  – il initie Jacky Ickx à la discipline – du motocross et de l’enduro. Et dès les premiers Dakar, il s’engage au volant de puissants Range Rover. Quant à l’Austin Healey, elle attend sagement l’heure de sa résurrection au fond d’un garage. «C’est en 2019 que je l’ai réveillée», explique Virginie. «Le moteur et la boîte de vitesses fonctionnaient parfaitement. Mais le temps avait fait son œuvre sur beaucoup d’organes. Je voulais que ce magnifique roadster garde sa patine. Il a fallu remplacer le réservoir, les freins, la capote et refaire le réseau électrique. Tout provient d’Angleterre et est garanti d’origine.» Rouler au volant de ce petit bolide (le 100 indique 100 miles, soit la vitesse de pointe, et 4 annonce le nombre de cylindres du moteur de 2660 cm3) de 90 ch pour 950 kg procure de sacrées sensations, mais nécessite aussi une certaine prise de risque et une bonne dose de concentration: «Par deux fois, l’Austin a perdu une roue… Fort heureusement, sans gravité» admet la gardienne de ce bijou de famille, symbole du bon goût anglais. «Elle est aussi dotée de la fonction overdrive à enclencher après le 3ᵉ rapport. On m’a prévenu: si j’appuie sur un bouton en mettant la marche arrière, je fais une salade de pignons.» Soucieuse du détail, Virginie Piron a fait l’acquisition d’un «tonneau cover», cette bâche qui couvre la moitié ou la totalité de l’intérieur quand la voiture est à l’arrêt. «Je possède aussi des vitres latérales démontables que je n’utilise jamais; elles gâchent le look général.»

Selon les connaisseurs, cette version 4-cylindres est de loin supérieure à la Healey 6-cylindres

Outre cette allure magnifique et cette puissance rare pour l’époque, l’Austin Healey bénéficie d’un pare-brise qui peut se poser à plat sur le capot avant. Et, selon les connaisseurs, cette version 4-cylindres est de loin supérieure à la Healey 6-cylindres lancée sur le marché un peu plus tard. Cet exemplaire a très peu roulé. Le compteur indiquait 21.018 km lors de notre visite alors que sa propriétaire s’autorise de rares escapades par beau fixe. On la comprend: expertisée en 2020, l’Austin Healey valait à ce moment 85.000 €. Pas mal pour une voiture achetée 8.000 FB (200 €!) en 1980.

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Actus

Dernières actualités recommandées