Un nom fort est très efficace ; inutile de le dire aux spécialistes du marketing. Et puis, bien sûr, un lien historique est la voie la plus logique, comme un clin d'œil au riche passé de la marque ou du modèle. Les voitures de sport aiment se référer aux sports automobiles. En effet, toute association avec une course, un circuit ou un record du tour apporte un supplément de vitesse suggérée. Parmi les centaines de possibilités, nous en avons sélectionné 15, toutes plus surprenantes les unes que les autres.
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15. Opel Monza (1978)
Coupé basé sur l’Opel Senator. La version GSE, animée par un moteur six cylindres 3 l de 180 ch, était le modèle haut de gamme de la Monza et combinait un différentiel à glissement limité mécanique et une suspension sport abaissée avec des sièges sport Recaro et un tableau de bord numérique. En dehors du nom, il n’y a aucun lien historique avec le circuit de Monza. Le badge GSe a récemment fait son retour sur l’ElektroMod basé sur l’Opel Manta A. Il sera en principe utilisé pour les modèles EV sportifs de Rüsselsheim.
14. Pontiac Le Mans (1962)
La « Le Mans » est la version haut de gamme sportive de la Pontiac Tempest, à l’origine uniquement disponible en coupé. La version la plus rapide combinait une carrosserie légère avec un moteur Super Duty 421 boosté à 500 ch et une disposition transaxle pour la boîte de vitesses à quatre rapports. Cette Américaine n'avait rien à faire au Mans, mais en tant que stock-car et drag racer, la Pontiac a tenu bon.
13. Spyker D12 Peking-to-Paris (2006)
Au salon de l’automobile de Genève, les Néerlandais ont sorti de leur chapeau la D12, un SUV sportif portant le nom du rallye monstre Pékin-Paris de 1907. Une épreuve au cours de laquelle le Français Charles Goddard est arrivé deuxième au volant d’une Spyker. Le tout-terrain à quatre roues motrices s’appuyait sur un moteur W12 d’origine Audi, développant 507 ch et permettant un sprint de 0 à 100 km/h en 5 secondes. Il n’a jamais dépassé le stade du concept.
12. Lamborghini Jarama (1970)
En fait, le lien avec le circuit de Jarama est une pure coïncidence. En effet, Ferruccio Lamborghini a donné à cette voiture de sport conçue par le designer de Bertone, Marcello Gandini, le nom d’une région connue pour son élevage de taureaux de combat. À l’avant, on trouve un V12 3.9 l développant 350 ch. Trois ans après son lancement, Lamborghini a sorti une version GTS légèrement plus puissante et plus rapide.
11. Maserati Indy (1969)
Le nom fait référence aux deux victoires remportées par la marque italienne de la légendaire course Indy 500 (en 1939 et 1940). Au départ, la GT à quatre places conçue par Vignale était équipée d’un V8 de 4,2 litres (250 ch), mais la gamme a rapidement été étendue à un 4.7 l (290 ch) et même à un 4.9 l (320 ch).
10. Porsche Panamericana (1989)
Elle tire son nom de la frénétique « Carrera Panamericana », une course sur route qui s’est déroulée au Mexique de 1950 à 1954 et au cours de laquelle Porsche a accumulé de nombreux records (bien qu’elle n’ait jamais gagné). Le concept car, doté de composants tout-terrain, était basé sur une 911 Carrera 4. Il utilisait des panneaux de carrosserie légers en plastique et en fibre de carbone. Le design s’inspire de la première génération du Boxster. La désignation Panamericana est également utilisée par Mercedes (pour la calandre de leurs variantes AMG) et par Volkswagen (pour la version plus robuste du VW Caddy). Le pack Weissach que Porsche propose sur ses modèles RS fait le lien avec la piste d’essai du constructeur allemand de voitures de sport.
9. Lexus LFA Nürburgring (2011)
Limité à 50 unités, le pack Nürburgring a transformé la LFA, déjà hyper rapide, en une voiture de course homologuée pour la route. Ce résultat a été obtenu grâce à un moteur V10 4.8 l développant de 560 à 571 ch. Elle a aussi reçu une boîte de vitesses robotisée à six rapports encore plus rapide avec un seul embrayage et des modifications aérodynamiques de la carrosserie telles qu’un splitter avant et un aileron arrière fixe. En tant que voiture de course, la LFA a participé à plusieurs reprises à la course des 24 heures du Nürburgring et, dans sa version routière, elle affiche un impressionnant temps de 7:14.64 au tour sur la Norschleide.
8. Bugatti Type 13 Brescia (1921)
Après que la Type 13, véritablement révolutionnaire, ait remporté la première, la deuxième, la troisième et la quatrième places dans la catégorie des « Voiturettes » au Grand Prix d’Italie de 1921, Bugatti décide d’attribuer le suffixe Brescia à toutes ses voitures destinées à un usage routier équipées d’un moteur à quatre soupapes.
7. Bentley Hunaudières (1999)
Présenté au Salon de l’automobile de Genève, ce concept-car rend hommage à la ligne droite du Mans, les Hunaudières, sur laquelle la Bentley Blower pilotée par Sir Henry Birkin a dépassé la Mercedes SSK de Rudolf Carraciola lors des 24 Heures du Mans 1929. Il s’agit d’une manœuvre de dépassement audacieuse, puisque Birkin a posé ses roues sur l’herbe à plus de 200km/h. La supercar de 1999, propulsée par un W16 atmosphérique de 8 litres, a finalement donné naissance à la Bugatti Veyron.
6. Lancia Beta Montecarlo (1975)
La capitale de la Principauté de Monaco lie cette Lancia à la fois au rallye et aux courses sur circuit, deux disciplines dans lesquelles ce coupé excellerait. En tant que voiture de course du groupe 5, la Montecarlo Turbo a remporté le Deutsche Rennsport Meisterschaft (1980), le Brands Championship (1980) et le Endurance Championship for Brands (1981). La voiture a également servi de base à la 037, la voiture de rallye du groupe B pilotée par Walter Röhrl et Markku Alen, qui a remporté le Championnat du monde des constructeurs en 1983.
5. Volkswagen W12 Nardo (2001)
Conçue par Italdesign, cette super voiture de sport devait être la troisième partie du plan directeur de Volkswagen de Ferdinand Piech, qui a également produit la Phaeton et le Touareg. Les premiers concepts-cars sont apparus en 1997 dans les salons (Tokyo - coupé, quatre roues motrices) et 1998 (Genève - roadster, propulsion), mais la désignation Nardo remonte à 2001. C’est alors que le W12 de 600 ch a établi sept records de vitesse sur le circuit ultrarapide du Nardo Ring.
4. Ferrari 599 GTB Fiorano (2006)
Nommée d’après la piste d’essai de Ferrari et animée par le V12 de 6 litres de l’Enzo, la 599 GTB (620 ch) sert de base à la GTO extrême (670 ch) et à la XX encore plus extrême (730 ch). Elle vient d’être mise à la retraite et remplacée par la F12berlinetta.
3. Dodge Charger Daytona (1969)
En fait, il s’agit d’un modèle d’homologation basé sur la Dodge Charger, destiné à briller dans les championnats de stock-car Nascar et autres. En plus de la puissance supplémentaire, la Daytona était également équipée d’un aérokit comprenant d’un museau pointu et d’un aileron arrière gigantesque. Des modifications qui lui ont valu le surnom de Winged Warriors.
2. De Tomaso Vallelunga (1964)
C’est un peu comme un grand Meccano, la Vallelunga avec sa suspension Triumph, son essieu arrière Volkswagen et son moteur Ford. Plein de potentiel, mais sans acheteurs. Quatre ans et seulement 53 voitures plus tard, De Tomaso a arrêté la production de cette beauté compacte.
1. Audi Avus (1991)
Une ode à l’Avus Ring, le circuit ultrarapide sur lequel les versions Power Line d’Auto Union d’avant-guerre rivalisaient avec celles de Mercedes. Dévoilé à Tokyo, le concept-car a également servi de vitrine technologique aux prouesses des ingénieurs d’Audi, en se concentrant sur la carrosserie en aluminium et sur le moteur W12.
Infiniti Q50 Eau Rouge (2014) - Piste Bonus
Aucune référence à Spa-Francorchamps ? Bien sûr que si. Nous n’avons évidemment pas pu y résister. Nous avons donc ressorti des archives l’Infiniti Q50 Eau Rouge Concept. Ce concurrent de la M3 accepte le V6 biturbo de la Nissan GT-R sous son capot. Le nom fait référence à son ancien engagement en Formule 1 avec l’équipe Red Bull.
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